lundi 17 avril 2017

Fink 2017





La puissance de feu de Fink n'est pas dans les watts, pas dans la force des volumes. Fink, je le connais déjà pour quelques disques soul plus tonitruant, avec des productions moins silencieuses sous les tuiles de Ninja Tune. Depuis 2000 ce groove british attire mon attention.
« Fink's Sunday Night Blues Club » dégage une énergie intrinsèque qu'il faut aller puiser à travers un gospel soul sourd de blues introverti. Des braises qui ne demandent qu'à brûler.


Crépuscule urbain flamboyant et le feu déjà est passé, grillant presque tout sur son sillage. Juste à travers les fumées rouillées, la silhouette imposante de l'artiste se détache, comme l'unique survivant. Grave et cuivré, l'envergure en cinémascope, blues apocalyptique, slide coupant, chamanique et chaud, c'est une heure dorée fantomatique.

Fink 2017 «  Fink's Sunday Night Blues Club » label : ninja tune

2 commentaires:

Everett W. Gilles a dit…

Bah évidemment je connaissais pas et y a bien 2-3 trucs dans ton post qui auraient du m'en écarter (genre ''british'') mais j'ai lancé la vidéo et fait autre chose sur l'ordi en même temps, je me suis fait l'intégralité sans avoir eu envie de couper dis-donc ...
C'est un signe !

charlu a dit…

à peu près le même processus pour ce disque.. je l'écoute lui depuis ses débuts, et celui là, je l'ai mis en me disant encore un nouvel album de Fink.. et tout ce que je ressens là est viscéral, épidermique et je me suis arrêté net en le repassant 2 ou 3 fois.

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...