lundi 30 mars 2015

Tobias Jesso Jr.



 
Ce mec est bourré de références. Une fois de plus il est discutable de balancer les étiquettes pour parler d'une œuvre, d'un opus, mais comment faire mieux pour cerner, démontrer ou justifier ?

Quel bel album, noir de monde... on le dit Lenonnien, et moi j'entends Elliott Smith qui chante du McCartney.. c'est peut être la même chose. Du Randy Newman avec une touche de Mercury Rev sur le troublant « Without you ». Je lis Harry Nilsson, et je vois plein d'autre voix jouant avec leurs touches noires et blanches. Des troubadours collé à leur piano.
 

Il n'empêche, « Can we still be friends », c'est de la pure plume Macca...

 
Tobias Jesso est un jeune baladin en herbe pas moderne pour un rond, c'est presque déjà un classique de songwriting revival comme un grain de gène qui se dépose et chante avec l'air du temps. Adam Green avait déjà procuré cette impression intemporelle dans sa pop « Friends of mine ».
 

Ed Harcourt, Tom McRae, Aqualung...Tobias Jesso, un petit coup de cœur, le petit nouveau des enchanteurs à l'orée d'un piano. Totalement méconnu, avec cette solide impression de tout connaître de lui. Un album sans âge.

Tobias Jesso JR. 2015 « Goon » label : true panther sounds

4 commentaires:

Jimmy Jimi a dit…

J'adore les obsédés! Tu ne peux pas t'empêcher d'entre du Macca partout! Tu me fais penser à Jérôme Soligny qui ne sais pas écrire un article ou une chronique sans glisser le nom de Bowie ou des Beatles (parfois les deux)...

charlu a dit…

Mais grave.. et en plus j'en balance une autre là ds qq minutes.. c'est à cause du JSF .. j'ai plus mon alibi pour balancer Paulo ;D

Nan, mais franchement, Tobias..y fait plus Lennon ou Macca ??

DevantF a dit…

J'espère Sir MacCartney

DevantF a dit…

En fait, pas certains que je me serai jeté sur ce rapprochement, mais puisqu'il faut se décider, je dirai .... haaargghhhh... Non, non, pas la tête.

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...