Le fauve
clinquant et chaud disparaît sous les frimas pop de Robi, un noir
noyé par un teint blême et une lumière mélancolique et
métallique.
Robi pour moi c'est toujours un voyage
entre Arielle et Jeanne Balibar avec un son 80's aride et hypnotique.
Aucune espièglerie ici, « La
cavale » plaque sa violence froide sur la carotide, la nuque
cognée sur un mur de fonte. Si Luce est chaud, Robi est fou.
Les nappes plombées, les
programmations syncopées, les lèvres rouges, c'est une danse belle
et torturée sous de jolies fossettes blanches.
Jeff Halam n'est plus là, Dominique A
non plus, elle vole seule juste après ce tremplin fantastique..
écriture, compositions, Robi resplendi gravement, magnifiquement.
Robi 2015 « La Cavale »
label : AT(ho)me
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