On quitte l'épure décalé pour
l'ultra produit et la luxuriance sonore. Pete Molinari chante le
blues roots avec dans ses gènes Dylan, Guthrie, Kerouac. Pourtant il
est anglais avec une prédilection adolescente pour Oasis et Nirvana.
Un p'tit jeunot qui bouffe de la racine
et s'époumone comme un dieu avec une voix puissante et fraîche.
« Theosophy », c'est les 50's, 60's avec un gros son, « I
got mine » et je pense à Roy Orbison.
La première partie de Richard Hawley
et Dan Auberbach (présent sur cet album) il y a quelques années et
c'est parti. C'est son quatrième album et c'est vachement bon.
Avec l'insolence et la facilité, le
jeune anglais aux origines italo-Egyptiennes reluque vers les States
et sa culture ancestrale. J'entends aussi Findlay Brown quand il a
quitté son folk lumineux pour du rock'n'roll ancestral outre
Atlantique.
« Theosophy » démarre sur
des braises, « Hang my head in shame » est une tuerie.
Barrie Cadogan est là aussi, Pete coincé entre Little Barrie et
The Black Keys fait des miracles. « Easy street » tue
aussi. « What i am i am » pour danser avec des ailes.
C'est un grand disque intemporel de
grande envergure.
Pete Molinari 2014 « Theosophy »
label : cherry red
2 commentaires:
Le genre de mec que j'ai envie de gifler au rythme de sa musique.
Mais nan, nenni, tu vas frapper personne.. non mais ça va pas !!! Suffit de pas écouter ;D En plus je le connais même pas ce ptit gars :D
T vénère ou bien ...
Bon, perso j'avais envie de gros son.. comme Handsome d'ailleurs.. dans un autre genre.
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