Haut débit qui gonfle nos lits, c'est
la fonte des glaciers. Réchauffement climatique, blanc en crasse
laiteux, orange en dégoulinade merdeux. Écrasement de ligne,
plate-formes exotiques, open-space déshumanisé, processus et
normes à outrance pour des marées de dysfonctionnements tout
azimut.
Traçabilité, audits pour se donner
bonne conscience et sourde l'incompétence, branler la médiocrité.
« L'homme orange » comme un
cauchemar .. tout redire sans cesse, n'entendre jamais la même chose
en retour.. pourquoi les pubs sont si merveilleuses ?? On
connaît tous la réalité. On fait c'qu'on peut on n'est pas des
nœuds. On en parle ??
Opérateurs, justice, banques,
assurances, pour rester en bonne santé faut pas tomber
malade.
Le cash se débine, les artères se
chargent, les yeux rougissent l'envie de chialer sous la honte de nos
dirigeants. On nous taxe un max pour des services déplorables. Y'a
pire ailleurs me dit-on. J'm'en branle, ou alors on arrête tout.
Stoppons, ralentissons, il ne reste pas grand chose à vivre, tout
est une question d'échelle. Nous sommes des éphémères.
Plus aucune connexion pour moi depuis
quatre semaines, ricochets sur l'hermétique, brasse coulée sous les
cerveaux orangés... une armée de sourdingues et de veaux qui
broutent avec toujours sur l'échine la brûlure France
telecom...tout comme le rpr, l'ump.. suffit juste de changer de nom,
et hop, ça redémarre..et ben pas chez moi.
Ma platine vinyle marche, les enceintes
fonctionnent elles.. l'imminente mise en quarantaine va être totale.
Quand le spleen me colle aux bask, j'écoute des vieux disques, je regarde un Blier, je lis un herbier ou avec le fond d'une bouteille, je m'empale sur du Tesson, Sylvain. Je me permets ici d'ajouter un texte de lui :
"Le capitalisme
J'ai inventé l'obsolescence. Je vide des les eaux de leurs poissons. Et je vendrai des bouées quand le niveau de la mer montera. Je vends l'air du ciel, le sable du désert, l'idée du bonheur, Dieu même s'il le faut. Je flambe la forêt vierge. Je cote en bourse le cul des filles et ferai bientôt payer leurs armes aux inconsolables. Je prends les paris, rafle toujours la mise car je n'ai rien à perdre qui ne vienne de vous. Je suce les dividendes d'un sang qui n'est pas mien. Et je remets ça, s'il me plait " (Sylvain Tesson / Jacques Perry-Salkow).
Ou encore Michel Onfray sur le capitalisme ; "Il n'est pire excès que celui du milieu. Tous les projets sont insipides, toutes les existences semblables, l'unidimensionnel est la rançon de la gloire médiocre... Son objectif est la rentabilité, l'efficacité est son dessein. Et, en la matière, il n'y a aucune place pour des vertus, telle la granduer ou l'excellence."
"Le capitalisme
J'ai inventé l'obsolescence. Je vide des les eaux de leurs poissons. Et je vendrai des bouées quand le niveau de la mer montera. Je vends l'air du ciel, le sable du désert, l'idée du bonheur, Dieu même s'il le faut. Je flambe la forêt vierge. Je cote en bourse le cul des filles et ferai bientôt payer leurs armes aux inconsolables. Je prends les paris, rafle toujours la mise car je n'ai rien à perdre qui ne vienne de vous. Je suce les dividendes d'un sang qui n'est pas mien. Et je remets ça, s'il me plait " (Sylvain Tesson / Jacques Perry-Salkow).
Ou encore Michel Onfray sur le capitalisme ; "Il n'est pire excès que celui du milieu. Tous les projets sont insipides, toutes les existences semblables, l'unidimensionnel est la rançon de la gloire médiocre... Son objectif est la rentabilité, l'efficacité est son dessein. Et, en la matière, il n'y a aucune place pour des vertus, telle la granduer ou l'excellence."
Le blog ne suis pas le rythme, la bouse est contagieuse, je traine la patte, démissionnaire. C'est une longue et épuisante fatigue au quotidien
le dysfonctionnement de nos paperasses inutiles et nos serveurs flasques, hyper-corporated, operator, super orange héro.
Zéro orangé. Le ciel crépusculaire de carte postale me fait horreur.
Michel Jonasz 1974 « Michel
Jonasz » label : atlantic
Cet homme étrange, dans un déshabillé
orange
Qui arrête les passants, pour les vider de leur sang
Cet homme étrange, avec sa beauté qui dérange
Qui vous conduit vers un ailleurs, un monde pas forcement meilleur
Qui arrête les passants, pour les vider de leur sang
Cet homme étrange, avec sa beauté qui dérange
Qui vous conduit vers un ailleurs, un monde pas forcement meilleur
Vous le suivez, vous le suivez,
La nuit vous en rêvez
La nuit vous en rêvez
Quittant les pavés maladroits, les
routes qui ne vont pas tout droit
Il vous conduit dans un endroit, où ne règne que l'angle droit
Il vous conduit dans un endroit, où ne règne que l'angle droit
Cet homme étrange, dans un déshabillé
orange
Qui vous parle en "tant pour cent", sa banque c'est la banque du sang
Cet homme étrange, avec sa beauté qui dérange
Chaque fois qu'on voudrait lui parler, on n'sait pas où il faut aller
Qui vous parle en "tant pour cent", sa banque c'est la banque du sang
Cet homme étrange, avec sa beauté qui dérange
Chaque fois qu'on voudrait lui parler, on n'sait pas où il faut aller
Vous le suivez, vous le suivez,
La nuit vous en rêvez
La nuit vous en rêvez
Quittant les pavés maladroits, les
routes qui ne vont pas tout droit
Il vous conduit dans un endroit, où ne règne que l'angle droit
Quittant les pavés maladroits, les routes qui ne vont pas tout droit
Il vous conduit dans un endroit, où ne règne que l'angle droit
Il vous conduit dans un endroit, où ne règne que l'angle droit
Quittant les pavés maladroits, les routes qui ne vont pas tout droit
Il vous conduit dans un endroit, où ne règne que l'angle droit
C'est l'homme orange...
3 commentaires:
Superbe album de Michel et désolé pour ton jus d'orange... ici en suisse orange c'est l'égal du grand zéro et d'ailleurs ils ont été repris par des plus nuls encore !
C'est l'escalade vers la nullité. Abyssale. On rame comme des fous, et y'a 10 min j'ai reçu ma facture du mois :D
Le pire c'est que c'est pas les pires.
Mais pour revenir à la musique, j'ai une tendresse pour ce disque. "Dites-moi" évidemment, mais surtout le roides fous et des oiseaux. Dimanche les vieux doivent aller voter avant de ne plus bouger lundi matin pour des semaines entières. Moi je vote pour le fou du village avec sa paire de sabots.
oh !! les débuts de Mister Swing , un peut bijou mais la suite sera encore plus délectable !
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