mardi 31 mars 2020

Francis Cabrel 1991



A tous les casaniers, les collés du canap, les geeks et les sédentaires qui n'ont rien vu venir... vous êtes à la fête. Par le velux, je reluque les chemins devenus secs. Des labyrinthes de sentes que je connais par cœur, ils sont j'en suis sûr devenus absolument praticables. Vent sec du nord Est, succion des végétaux en branle.. et ma bécane à pédale qui me fait la gueule dans mon garage. Je trépigne.

L'air est pur, nettoyé de notre chimie, seuls les pollens s'éclatent en solo, je les imagine danser comme des libérés de toute agression diesel, virevolter et montrer leurs colpes propres au monde entier. Plus aucune trace de pneu dans le ciel, pas persuadé du pareil pour l'être humain...et il est où et il est où le kérosène lal lalala.. Nous sommes en face de notre tristesse, alors que la beauté se dessine enfin.

Des sangliers dans la ville, le bois des cerfs à l’orée des villages, le soir vide comme dessert, le matin le silence enfin. Tellement d'alertes de menaces et du jour au lendemain la ruée vers ….. le pq et le paracétamol. Les congelos sont nos amis.

Comme un chagrin d'amour, et la chanson de Cabrel... je réapprends à vivre... toi qui voyages, si tu la croises un jour... elle n'aimait pas mon deux pièces séjour... encore une victime de l'isolement imposé.

J'ai eu des périodes Cabrel, y'a peut-être un bel objet pour les récalcitrants, « Fragile » les deux premières chansons m'ennuient à mourir.. y'a mieux..... ce triple live de toute beauté, celui sûrement qu'il faut garder, écouter encore et encore. On a du temps, y'a du talent, comme un premier bilan. Un Cabrel en live...et cette chanson.

Francis Cabrel 1991 « D'une Ombre à l'Autre » label : columbia

4 commentaires:

Keith Michards a dit…

Le nouveau boss de la chanson française !!!

charlu a dit…

Eh Chris, ce coffret en format vinyle, même si dedans c'était en mode CD, c'est ma moitié qui me l'a offert à se sorie...euuhh.. bah 91 donc :O

charlu a dit…

à sa sortie ....

charlu a dit…

Ils le font boss à chaque sortie d'opus. En plus lui il bosse pas trop lui.. mais bon.. moi j'dis rien... j'ai été paf du dernier "In Extremis".. bizarre..un peu comme avec le dernier Souchon. Bref.. des boss et des bosses... il faut qu'tu bosses. comme a dit Nanard.

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...