Le trajet de François Puyalto est noir
de monde, tout chargé de rencontres artistiques séminales et
fécondes. C'est pas étonnant de le voir stratifier son album solo
d'Higelin, de Ferré, Leprest, Brel et de Barbara.
Une foule dans son sillon, pourtant, il
est debout devant son monde à lui, avec sa basse et Katel aux
chœurs, sa vision des chansons, à tel point que le disque ne fait
qu'un.. et pourtant, « La mémoire et la mer »...
« Dis quand reviendras-tu ? »....
Des averses folles arrosent les fleurs
toutes neuves. L'intimité est à son comble. Léger jazz en
liberté, les cordes graves jouent avec les siennes. Palper tous les
sens en côtoyant la rigueur se jouant de la fragilité qui plane.
Timbre Lavilliers, Rodolphe Burger, intensité sourde, écouter
« 44 » est une richesse . Il surfe avec une lumière à
lui sur son art traînant derrière lui tout un monde sérieusement
bouleversant. Il est en plein jour, une découverte pour moi. Un
petit bijou que je bichonne.
François Puyalto 2020 « 44 »
label : le furieux
4 commentaires:
Je te le laisse ... qu'est-ce que c'est noir, ça plomberait presque ma journée 😎
:D Ouaih mais c'est un plomb hyper lumineux. Pas si noir que ça.
Jamais entendu causé de ce gaillard, mais les chansons proposées sont vraiment bien foutues
bouge pas mon Kif..ça vient ..faut que t'écoute ça.
Enregistrer un commentaire