lundi 9 mars 2020

François Puyalto



Le trajet de François Puyalto est noir de monde, tout chargé de rencontres artistiques séminales et fécondes. C'est pas étonnant de le voir stratifier son album solo d'Higelin, de Ferré, Leprest, Brel et de Barbara.
Une foule dans son sillon, pourtant, il est debout devant son monde à lui, avec sa basse et Katel aux chœurs, sa vision des chansons, à tel point que le disque ne fait qu'un.. et pourtant, « La mémoire et la mer »... « Dis quand reviendras-tu ? »....

Des averses folles arrosent les fleurs toutes neuves. L'intimité est à son comble. Léger jazz en liberté, les cordes graves jouent avec les siennes. Palper tous les sens en côtoyant la rigueur se jouant de la fragilité qui plane. Timbre Lavilliers, Rodolphe Burger, intensité sourde, écouter « 44 » est une richesse . Il surfe avec une lumière à lui sur son art traînant derrière lui tout un monde sérieusement bouleversant. Il est en plein jour, une découverte pour moi. Un petit bijou que je bichonne.

François Puyalto 2020 « 44 » label : le furieux

4 commentaires:

TonTonMusik a dit…

Je te le laisse ... qu'est-ce que c'est noir, ça plomberait presque ma journée 😎

charlu a dit…

:D Ouaih mais c'est un plomb hyper lumineux. Pas si noir que ça.

Keith Michards a dit…

Jamais entendu causé de ce gaillard, mais les chansons proposées sont vraiment bien foutues

charlu a dit…

bouge pas mon Kif..ça vient ..faut que t'écoute ça.

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...