J'ai des frissons plante à tète, de
la rotule à la clavicule, le mercure est infernal, la température
un fake ou pas, les journalistes des ânes hystériques, j'ai des frissons
partout, d'où c'est la canicule ?? Demandez à mes clavicules,
mes rotules.. le vent chaud se lève, les couguars sont en mini-jupe,
l'eau cristalline en pâture est partout proposée, les terrasses
sont nébulisées en attendant Paris-Sur-Mer et sous le sable le
bitume, les rivières sont prises d'assaut, les vagues chapardées à
grandes foules, les glaciers suent à grosses gouttes et les glaciers
aussi. Ça chauffe grave, sur la peau et sur toutes les lèvres, les
écrans dans leur totalité, écran total, fallait s'y attendre,
c'est l'été et à quelques jours des moissons on récolte toujours
ce que l'on sème, on paye et ils payeront cash nos aberrations,
goutte que goutte...
Slip en surfusion, dégâts des eaux
des reins, aisselles liquides, la raie en cascade, l'entre-cuisse à
marée haute, même pas chaud, j'ai le casque bien vissé sur le
crâne, j'écoute un disque nouveau, dès la première note j'ai des
frissons partout, je suis ventilé, la respiration profonde j'ai
l'âme climatisée.... et pourtant, c'est volcanique, incandescent,
comme le mercure. Et bien non, pas moi, l'épiderme échinulé, le
calbard frissonnant, la chair de poule m'envahit. Poils hérissés
sur l'avant-bras, le cagnard n'a qu'à bien se tenir, le chaud
fabrique du froid, mon cuir recouvert d'émotion par le volume sonore
augmenté se gausse bien des thermomètres en rut.
« Black Pumas » dans les
oreilles, "Fire" en boucle, il peut bien faire 55°C.
The Black Pumas 2019 « Black
Puma » label : ATO music