samedi 18 mai 2019

Cochemea



Ravines, friches et ravins, prairies, champs et chemins, j'ai dû bouffer trop de Cigüe.
à moins qu'il ne s'agisse de l'Ivraie.
C'est d'époque, à mâcher les herbes folles qui tanguent les étendues depuis quelques jours, j'ai attrapé la chaleur de la tète, la faim de l'affamé, la brûlure des idées.

Cochemea souffle les poussières du Poa, j'ai dansé toute la nuit, allongé, sans rien dire à personne, pas même la rousseur de la lune.
C'est la brulure du cerfeuil des fous, les dents qui claquent sur le bois gentil, la tète into the wild... ce disque intemporel m'a mis la transe, du 70's soul jazz comme si j'y étais, la tète me tourne et je fixe le ciel où ondulent des fantômes cuivrés, des sons chamaniques, un passé culturel noir de monde, lui, Cochemea Gastelum est une légende au saxophone volcanique, c'est son deuxième projet solo, tous les esprits délirent, et moi ivre de cette découverte, je finis de mâchouiller mon cerfeuil des fous à plûmes. On verra bien si au bout de "All my Relations" j'arriverais à me lever.

Cochemea "All my Relations" label : daptone 

3 commentaires:

Alex De La Pop a dit…

Très beau ce disque :) !

charlu a dit…

m'a cramé le skull ce truc ;D

Francky 01 a dit…

J'adooooooooore !! Afrobeat for ever !!!

Clogs 2003

  Près du Butin ensablé, la Seine s’emmanche. Du laiteux mou s’engouffre dans l’albâtre. La Manche n‘a que faire de l’océan, ici le bras l&...