mardi 2 mai 2017

Juliette Armanet



On se refait pas, il faut bien l'avouer. Au début, dès la première chanson j'ai zappé, puis écouté la deuxième à moitié. C'est au 2/3 de la troisième que je me suis installé naturellement sur la quatrième. Et puis « A la guerre comme à l'amour » que j'ai passé deux fois ce coup-ci.. « Star triste », « Carte postale ». J'éteins tout et je remets le disque à l'envers, attachant, étonnant.. et on se refait pas, cette fille est venue cueillir mon automnale et mon hortensia piqué d'ardoise, comme à l'époque où j'ai découvert « La Déclaration » 1975, et surtout « Amoureuse » 1972.

Sur cet ancien age je me suis laissé poser comme un bleu. Amoureuse, Juliette l'est aussi, de belle façon, la comparaison vaut ce qu'elle vaut, mais elle a du Véronique et du France des débuts. Les paroles valent ce qu'elles valent, c'est pas plus neu neu qu'un Doré sur la plage, et je me suis laissé embarqué par elle, sur un album qu'il était pas évident que j'aille écouter, sans aller chercher vers ces temps anciens où j'ai fondu sur France Gall 75 et Véronique Sanson 72. On se refait pas.
Voix, production, mélodies, piano, « Petite Amie » repasse pour la deuxième fois, à l'envers.

Juliette Armanet 2017 « Petite Amie » label : barclay





2 commentaires:

Alex De La Pop a dit…

Superbe album, certes très Sanson mais comment lui en vouloir quand on entend qu'elle en a retiré le meilleur et que c'est si bien réussi ?

charlu a dit…

eh, ça fait plaisir, je croyais me faire vilipender.. ;D
écouté une nouvelle fois.. tjrs à l'envers, c'est vraiment un bel album.

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