Oh le bel album, je la connaissais la
Jane, adorable sur « Like an Aspen Leaf » en 2002,
troublante sur « Cherlokalaté » en 2007 ou encore
faramineuse sur l'épique « The Fallen by Watch Bird » en
2010, et j'ai dû manquer son virage electro « The Amber
Light » en 2014 tellement il me reste parmi les herbes folles
ses virées premières.
Un décollage synthétique a dû mordre
le cosmos mordorée, je découvre ces nouveaux papillons. Jane a
quitté la houlque laineuse et, sans trop s'éloigner des étendues
graminées, elle a cultivée ses convections flottant entre brume et
cumulus. Quelle voix, quelle ambiance, j'ai lu quelque part Stereolab
ou Broadcast et je comprends pourquoi à ramper sur les touffes
d’épillets du pâturin je la regarde se répandre sur le cobalt.
Naufragé dans le plantain j'ai vu la Jane planer , je me suis enivré
de sa cosmologie moderne.
Je reprends le fil des albums de Jane
Weaver avec un plaisir enivrant. C'est un petit chef d’œuvre.
Jane Weaver 2017 « Modern
Kosmology » label : fire records
2 commentaires:
Tout simple, tout beau. Ça m'évoque un peu un autre truc découvert ici je crois: Wye Oak. Une teinte similaire.
Oui je me souviens de Wye, une palette comme la Jane.. bouge pas Carl, j'ai trouvé un ange pareil..Aldous de son prénom.
Enregistrer un commentaire