On peut faire d'un vélo une fusée,
d'un kayak un avion, un hamac un auto-propulseur fulgurant
intergalactique.. j'ose pas imaginer la balançoire. Quelques arpents
en guise de périple, des petits pas pour un homme un monde à
explorer, une berge duveteuse, une colline rêveuse, un flan gras,
pourvu qu'il y ait de l'herbe. Le tour de mon village en 80 minutes.
Partir très loin, à quelques
kilomètres à peine d'ici, se laisser guider par un ruisseau en
géostationnaire, dans une coque flottante comme dans un avion. Il
n'y a pas de distance, que des échelles.
J'écoute le dernier Couture et je suis
chez moi en Louisiane. Finalement le Mississippi n'est qu'un petit
ruisseau.
J'avais beaucoup aimé le retour de
Charlelie via Biolay, la nouvelle fraîcheur exotique de l'artiste
nancéien sent le crocodile à plein nez, je vais chercher mes boots
et me refoutre dans mon hamac. Y'a un zinc sur la pochette de
« Lafayette », je me laisse voyager avec des ailes
imaginaires dans mon cockpit de cordes tendues. L'aime bien moi le
Charlélie, allez.. « (On va) déconner ».. oups, on va
décoller...ou pas.
La musique n'a pas de frontière,
Cajun, Acadie, acadiens..... Nancy.... la Louisiane.
Charlélie Couture 2016 "Lafayette" label : mercury