jeudi 3 septembre 2015

Tony Joe White





 
Pourquoi je me sens si bien dans ces albums là ? Y'a pas chez marmiton la recette idéale du disque parfait? même Annie n'y a pas déposé la liste des ingrédients de sa salade.
Il suffit que je me retrouve seul chez moi pour mettre un Tony Joe, « Black and White »..tiens, je ne me suis jamais vraiment étendu sur cet artiste là..et pourtant. En parlant d'Annie, j'ai découvert ce Cow-boy de la Louisiane en 1984 via Johnny à Nashville.. y'a pas de sot métier, ni de drôle non plus. En fait ce double opus de Jojo est assez rare, l'underground écart de sa carrière pas encore réédité..et pourtant...du Bob Seger, des duo avec des bons zicos d'outre-atlantique.

Bon, je m'égare.. pourquoi rien ne me froisse jamais chez lui, pourquoi je n'ai que très rarement accroché sur Elvis en général ? « Tony Joe White ...Continued »..mêmes effets....et le « Tony Joe ».. rien à redire, idem, un régal. C'est peut-être l'effet 69 un poil avant 68 et qui déborde sur 70 légèrement.. peut être un peu de Mickey Newbury en arrière plan, beaucoup de blues en plus, du chien, de la soul, du feeling. Je sais pas pourquoi ces trois albums défilent comme on roule des rubans de route de vastes terres sans douter de l'endroit, et même ses derniers opus m'ont remis sur la banquette.
C'est sans paraître plus que ça, et ça envoie comme un diable, c'est gentil et infernal, sanguin et aride, suave et fermenté. C'est comme un triple vinyl, fidèle, essence essentiel. Il fait tiède avec cette chape de soleil humide, préliminaires automnales,  je déguste les trois sans modération.

Sinon, à part ça, je ne vois pas. Je me demande toujours pourquoi les albums ordinaires de Tony Joe White me vont comme un incendie.


Tony Joe White 1968/69/70 « Balck and white », « ..continued », « Tony Joe »
label : monument


8 commentaires:

charlu a dit…

J'ai comparé Tony et JJ un jour.. et rapport aux réactions, j'ai vraiment senti la différence..une question de longitude ou de température.

Sinon, je suis à la bourre pour les envois, grosse fatigue en fait, me demande même si je vais pas faire un break blog ..

Everett W. Gilles a dit…

Hého, déconne pas, un break ? Et puis quoi encore ...
Ces disques sont tout simplement parfaits et la différence entre TJW et tous ceux à qui on le compare parfois c'est la stature : ce mec est un Géant, à tous les sens du terme.
Quand TJW parle (ou chante), tout le monde se tait et écoute !

Un break, non mais je rêve ...

charlu a dit…

Yes Evrett, un géant toujours debout.
Chris le met au même niveau que JJ Cale et toi tu dis rien !!! ah c'est du joli :D

Le break est déjà là je crois , j'en branle pas une :(

Everett W. Gilles a dit…

Mais si, c'est à ce sujet que je parle de la différence entre TJW et les autres ... c'est juste que je donnais dans la demi-mesure et que t'as pas l'habitude !!!
Chris, je lui veux pas de mal moi ...

DevantF a dit…

Je ne tente pas de comparaison musicale. Mais je l'ai découvert en même temps que Mellencamp. Ça marque. Des artistes qui ne font pas dans l'original et pourtant ils ont réussi à se faire la place qui fait que l'air de rien, on y revient. Un truc magique pas facile à expliquer. Faut faire confiance. Comme en cuisine, le plat il a un nom familier, mais quand tu goûtes cette recette... tu tombes, t'en redemandes....

charlu a dit…

C'est ça .. pas facile à expliquer, je sais pas pourquoi je suis hyper bien ds les albums de TJW.. alors que je pourrais expliquer JJ Cale (j'ai fait moi même la comparaison il y a qq années :D).. et Mellencamp aussi, quoique lui, j'e suis mitigé avec ses débuts.
Des artistes récurents en tout cas.

Mylène Gauthier a dit…

Break blogue parfois ça nous prend ça. Justement cet envoi dans le lien, les dossiers étaient vides mais sans souci vais les trouver sur le oueb. :)

charlu a dit…

Je sais la Mylène, c'est souvent que ça arrive, dis moi si y'a un soucis, une envie..qqchose.. une urgence :D Biz

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