mardi 4 août 2015

William Fitzsimmons 2015



 
Cette naine jaune qui culmine et nous cuit balance déjà sur sa descente vers l'horizon. Le coq flemmarde, Orion remonte. Décidément les arbres mentent et abritent mes écoutes. Les acacias saupoudrent la terre sèche de sa neige tilleul. Des tailles de guêpes se dandinent aux ras des pâquerettes sur ce tapis frais, elles butinent au sol et plongent avec les flocons lourds de parmesan cristallisés.

Robiniers ouverts sur la poussière, Fitzsimmons chante des ruelles enneigées sur quelques ballades tièdes. Elles sont courtes et étroites, c'est un folk gelé à écouter lors d'une soirée d'été, bruineuse et frileuse, ou sous les flocons d'acacias qui parfument la cour battue par l'haleine blanche de la naine blonde.


William Fitzsimmons 2015 « Pittsburgh » label : grönland


Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...