mardi 11 août 2015

Kathryn Williams 2015




 

Des jattes d’alors, je demande la fille. J’avais oublié ce nom depuis « Little Black Numbers », « Old Low Light » et « Relations ». Pourtant une dizaine d’albums  ont fleuri de son travail, dix ans d’absence pour moi.

Quelques disques plus tard donc, je retourne aux sources et découvre la belle de Liverpool là où je l’avais laissée, en plus beau. Il va falloir que je comble mon retard. Je succombe sur « Hypoxia » avec tout ce qu’il m’était permis d’espérer  pour m’y perdre.

C’est un petit coin de paradis de douceur très folk, une fille qui se balade avec une voix à se faire surprendre de béatitude au beau milieu d’une forêt urbaine. Une innocence trompeuse tapote sur l’épaule, juste pour susurrer une délicatesse sincère à se tordre. J’ai oublié à quel point j’avais autant besoin de me déposer sur cette tendresse là, Kathryn Williams comme une vieille connaissance que l’on recroise sous un hall parce qu’il pleut sur la gare. La fille et petite fille d’un paquet de filles naguère, avec le même talent et la même beauté.

 
Kathryn Williams 2014 « Hypoxia » label : one little indian

2 commentaires:

charlu a dit…

Oui elle est bien discrète , tellement que j'avais perdu sa trace

DevantF a dit…

Ho une brise fraîche... D'où cela vient?

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...