Danger Mouse s'est emparé du son du dernier album des Black Keys pour un brûlot blues-rock époustouflant. Dan Auderbach, des Black Keys lui s'est approprié le blues exotique du grand pianiste de la Louisiane DR John. Et moi, j'aime bien les potes qui viennent se graisser la paluche sur une entité musicale souple et ouverte.
« Gris gris » 1968 en ouverture balance encore son blues psychédélique sur ma platine, et depuis, une discographie gargantuesque qu'il faudrait une vie pour l'explorer de fond en comble. Il est du voisinage des foutraques rock, comme Zappa ou Captain Beefheart, mais en moins fou..lui c'est plus le blues, la soul, piquée de gospel, de zideco, de vaudou marécageux, du funk bancal et du cabaret ravagé, barbu et sourcilleux, son jazz psychédélique ensorcelle.
Gumbo, une fois de plus envoie un blues fou, avec la maturité retenue et la maîtrise d'un sexagénaire toujours branché sur le triphasé.
La voix d'un Tom Waits (« ice age »), l'esprit d'un Roy Buchanan complètement habité par un Willy DeVille transcendé.
LRRooster a lâché les fauves, un grand cru de sa cave qu'il a partagé spontanément. Merci vieux coq, et franchement, Auberbach ici ça se sent, comme Danger Mouse chez les Keys, c'est très bon, le son est classe, les arrangements divins, les soli impecables (« Getaway »..une tuerie) et les hanches bien roulées. Un grand grand disque, un millésime, un pieds terrible.
Dr John 2012 « Locked down » label : nonesuch
http://www.nonesuch.com/albums/locked-down
www.drjohn.org
échelle de richter 8,5
support mp3
après 3 écoutes
« Gris gris » 1968 en ouverture balance encore son blues psychédélique sur ma platine, et depuis, une discographie gargantuesque qu'il faudrait une vie pour l'explorer de fond en comble. Il est du voisinage des foutraques rock, comme Zappa ou Captain Beefheart, mais en moins fou..lui c'est plus le blues, la soul, piquée de gospel, de zideco, de vaudou marécageux, du funk bancal et du cabaret ravagé, barbu et sourcilleux, son jazz psychédélique ensorcelle.
Gumbo, une fois de plus envoie un blues fou, avec la maturité retenue et la maîtrise d'un sexagénaire toujours branché sur le triphasé.
La voix d'un Tom Waits (« ice age »), l'esprit d'un Roy Buchanan complètement habité par un Willy DeVille transcendé.
LRRooster a lâché les fauves, un grand cru de sa cave qu'il a partagé spontanément. Merci vieux coq, et franchement, Auberbach ici ça se sent, comme Danger Mouse chez les Keys, c'est très bon, le son est classe, les arrangements divins, les soli impecables (« Getaway »..une tuerie) et les hanches bien roulées. Un grand grand disque, un millésime, un pieds terrible.
Dr John 2012 « Locked down » label : nonesuch
http://www.nonesuch.com/albums/locked-down
www.drjohn.org
échelle de richter 8,5
support mp3
après 3 écoutes
2 commentaires:
Cool, merci pour ceux qui vont prendre... t'as pas fait disquaire un jour ???!!!
tchow
Hi Charlu,
Bravo pour ta chronique. Belle analyse que je partage tout à fait.
Bises from the Bayou et bient^pot from the Nierra Nevada héhéhé !
Rooster l'ancien
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