dimanche 15 avril 2012

Ferré 72

Un requiem hexagonal en album vert, négatif fauve. Ferré au sommet, l'après pop zoo, avec du récitatif, un morceau fleuve, « il n'y a plus rien » provenant d'un projet cinématographique. Fini la pop, du philharmonique qui ne le lâchera plus, il chante, gueule et parle avec ses thèmes de prédilection : l'oppression, la solitude, les putes et la mort. « Préface », le premier slam de l'histoire ??
Complètement essoufflé par les chef d'œuvre du double « Amour anarchie » et l'explosion « La solitude », il est bon de se réfugier historiquement et convalescent, histoire de soigner une gueule de bois d'un tronc de cent ans d'age, dans les méandres sombres d' « Il n'y a plus rien ». « l'oppression » analgésique dans les veines à se laisser tanguer par la houle des violons comme sur « les étrangers ».
« Des problèmes de mélancolie »...., retour à Caussimon. Un album reculé après les paillettes, une transition. Un monument.

« si les copains cassaient leur âme à tant presser le citron de la nuit dans les brumes pernod.... »

Léo Ferré 1972 « Il n'ya plus rien » label :Blaclay







1 commentaire:

DevantF a dit…

Parfois je me demande, plutôt je me dis, mais parfois, que c'est le plus grand, le seul qui réussi à quitter les formes attendues pour nous emporter loin. Je ne connais pas tout, heureusement, mais j'ai été captif de cet album, aussi de "Il Est Six Heures Ici... Et Midi À New York" et de son opéra surréaliste "L'opéra Du Pauvre" y revenir un jour, en tout cas ton papier 13 ans plus tard pour rejoindre mon coffre musical

Thin Lizzy 1971-72

  Les manuels de survie et le macaron devient radioactif et faisandé, cinq ans après le fiak politique et la pause humaine. On ose tout, co...