J'ai dû encore me fracasser le crane sur un un vieux silex, à chaque rechute ça me fait ça, je butte et bug sur un brûlot blues british pas piqué des éperons. Tellement Taste ou Rory au choix avec un peu de crème et de vieux Tull par dessus, ça coule tout seul, ça passe poil. C'est souvent chez moi, je freine sec sur la nouveauté, et dans un crissement aigu de pneus hypers usées je fuse à reculons comme un dingue la tronche dans le rétroviseur et je stoppe net sur « Thank Christ for the Bomb ». C'est comme une vieille bouffée d'oxygène ancestral, quel son !! on refait le niveau d'huile avant de repartir de plus belle comme on revient de la guerre.
Requinqué, ébouriffé, cabossé mais rechargé à bloc, j'ai chu et chuté sur une pépite 70's, le sommet des Groundhogs. Je reste un peu par terre, je m'accorde un bout de convalescence, « Garden » est encore dans l'hématome, « Darkness is no Friend » dans la gueule et « Soldier » sur ma bosse.
Groundhogs 1970 « Thank Christ for the Bomb »
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