mardi 17 décembre 2024

Miles Davis 1975



 

La fougère en fusion, j'ai dû respirer les sporanges de trop près, éruption des instruments et la raide terre a tremblé longtemps. Un accord, deux notes et tout fout le camp. « Prélude » ils appellent ça !! vais-je tenir jusqu'au crépuscule? Trompette Hendrix noyée de Wah-wah infernaux, basse-percus en braise et le vent moribond reste torride. La Miles comète électrique m'a rasée de près, tout a brûler avant de la voir s'éloigner pour un autre univers. « Agharta » le jour, « Pangaea » la nuit !! merde, il est à peine 10h du mat.. qu'on appelle d’ores et déjà un tractopelle pour que je revienne à la vie ordinaire demain matin.

C'est un prélude donc ? Osaka,-Part1 direct sans intro ni sommation, je me soumets sans distribution d'écran total, ni de lunette à éclipse. Mais comment tournait le globe en 1975 ? Des tons détonnent, la fièvre résonne, aucune pause ni ravitaillement, Osaka en épilepsie, Miles 75 c'est le bulbe branché sur le triphasé, l'opulence radioactive, gingembre dans la flûte et cordes raidement extraterrestres.

Quelle journée, avec ce gris récurent, qu'est ce qui m'a pris de mettre dans ma besace cette « Agharta » à l'ancienne, double boîtier laser d'époque en promo à 6 balles sans ventoline en sus... et avec la petite sœur « Pangaea ». Ce soir « Gondwana » va me bercer en espérant que ma rétine ne suive pas la comète Miles 1975.Elle est où ma fougère....


Miles Davis 1975/76 « Agharta » - « Pangaea » sur Columbia

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