Pas seul avion dans le ciel. Abyssale
le bleu étourdissant. Le cou cassé j'ai les yeux collés au cobalt
profond sans voile aucun.
Les artères dévidées, les villes
libérées des surcharges cardio-vasculaires, les photographes
sortiront de jolis bouquins sur les rues vides. Un silence de plomb
au réveil, des soirées blanches.
L'homme est bizarre, impossible de
profiter de cet art de vivre, de cette douceur de laisser glisser.
Ralentir à tout prix.
Savourer cette apesanteur, c'est comme
écouter du Nils Frahm. « Empty », sont
nouveau bel opus est de ce silence là, plus que jamais il distille
la saveur des espaces apaisants.
Nils Frahm 2020 « Empty »
label : erased tapes
4 commentaires:
Oui mais peut-on aussi profiter de ces moments calmes pour expurger toute l'énergie qu'on a en nous ? En ce moment, je ne peux pas écouter de musique calme, il me faut du son ! C'est grave, docteur ???
:D.. j'expurge à donf. Perso le ralentissement est ma came.. même si je pédale devant la télé pour bastonner mon organisme... une fois sur le canap bim. faut que ça plane.
Moi un ciel comme ça.. c'était de l'ordre de l'utopie. T'as pris ta température Kif ?? ;D
Ma température : 40° et ça vient de Isle of Jura !!!
:-)
:D 55°C en plein soleil hier soir... ça doit être à cause de braises :o
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