Richard, ça va ???
Depuis 30 ans, Richard Youngs possède
une discographie faramineuse sur une multitude de labels, dont
Jagjaguwar ou VHF par exemple. Impossible la synthèse sur ce fou
musicien expérimental qui joue quelquefois avec sa voix. Sans cesse
les voix sont brouillées, les directions libres, ce nouvel opus du britannique embrasse la même sensibilité que son "Sapphie" 98.
Aussi émouvant qu'une chanson trouble
de Daniel Johnston, aussi mystique qu'une ballade de David Tibet,
triste comme un Jason Molina ravagé par la schizophrénie, nu comme
Lazarus, bancal comme U.N.P.O.C, claudiquant comme Supreme VagabondCraftsman... Fragile.
C'est une complainte vocale qui
résonne, réfléchit et rebondit, l'écho du vide des murs en
lambeaux. Que des murs en dehors, plus rien d'autre. Décrépitude.
Si seulement il y avait des plafonds.
Inexactitude de la perfection,
« Dissident » est tellement beau au réveil.
Richard Youngs 2019 « Dissident »
label : Glass Modern
3 commentaires:
Jamais entendu parler dis donc...je te fais confiance, la description est intéressante 😉
Chrispop c'est moi, Chris! ;)
J'ai émigré à cette adresse si ça t'intéresse: chrisispop.blogspot.com ;)
Ouiii, j'ai cliqué et j'ai vu ton profil et tes pages nouvelles ttes fraiches ;D Tu bouges pas mal..bravo
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