Le bruit blanc d'un été qui cogne,
« The Silver Veil » est matinal, séminal, quelque chose
qui engendre. Raoul Vignal promène son figer-picking à nylon sur
ses frettes et c'est pas un manche.
Je me suis laissé happer par un album
que j'ai mis du temps à écouter, le soleil allumé descend sur un
horizon étain. Je pense à la kora de Yann Tambour (Thee, Stranded
Horses) et au folk de Nick Drake/ John Martyn et l'on se situe certes
quelque part, dans un endroit précis..mais où ?
Le premier album de Raoul est un
miracle argenté, une lumière chamanique éclaboussante, chaque note
alternative décompose le temps et absorbe les rayons.
Je reviens auprès de Talitres, des
bordelais qui hébergent un lyonnais pour une musique de virtuose
opalescent.
Raoul Vignal 2017 « The Silver
Veil » label : talitres
4 commentaires:
Putain mais t'es abonné à quel magazine pour dégoter des types pareils ????)))))
Je finis d'écouter Manilla Road (ça tient du défi) et je tends l'oreille sur Raoul.
Chris t'a répondu Ranx.. et puis Echiré comme cadeau et un rappel chez Jimmy.. je l'avais sous la main, mais j'ai mis du temps, comme si j'avais attendu la canicule.
C'est rare par chez nous des artiste de ce genre là.
Ah oui il est somptueux ce disque, l'un des plus beaux de l'année.
Entre celui-là, le Flotation Toy Warning et le Will Samson qui s'annonce, Talitres nous propose une année délicieuse.
Pris chez Jimmy y a quelques temps mais pas encore écouté. Comme souvent il me faut du temps pour me lancer. Et pis franchement Raoul Vignal, c'est pas un nom ça, personne s'appelle comme ça !
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