jeudi 18 février 2016

Tindersticks 2016



La pochette est sublime, je marche sur des sentiers balisés, qui pourrait m'en dévier ? On a beau ressasser les billets, dire les mêmes banalités d'autopubliés, y'a des nouveautés qui renversent, et des habitudes qui bouleversent sans cesse.
La basse tapée de « Were we once lovers? » a beau essayer de me disperser, les saxes de « Help yoursef » me romprent l'échine, Lucinda me ramener vers la matrice tout comme « Like only lovers can »... c'est sans appel, Tindersticks est un refuge définitif comme une addiction, comme il est impossible de se passer de l'hiver, juste parce qu'il est impossible d'envisager que le sol ne soit plus assoiffé juste après.
« How he entered ».. comme avant, comme tout les nouveaux printemps...... don't let me suffer....

Tindersticks est peut être le groupe qui quelques décennies plus tôt, aurait pu faire office de fer de lance discographique quand à l'époque je chérissais le Floyd ou les superclochards. Je les aimes eux et maintenant sans anicroches aucune, depuis 1995, et bien avant encore depuis. Classe inébranlable.


Tindersticks 2016 « The Waiting Room » label : cityslang






10 commentaires:

elnorton a dit…

Excellent disque qui poursuit une discographie presque impeccable (je dis presque car j'aime moins leurs 4, 5 et 6èmes albums qui restent néanmoins très bons).

charlu a dit…

Perso j'ai eu un léger coup de mou qd ils sont allés chez Constellation.. bizarre, ces deux entités là m'enchantent, mais ensemble, j'ai du m'y reprendre à 2 fois. Avec le recul, rien à redire sur cette discographie.

No soucis Chris, j'ai des coups de barre moi aussi... album superbe que celui ci.. le plus beau après Blackstar ;D

Jimmy Jimi a dit…

Hello Charlu,
Sans doute leur meilleur depuis longtemps. Quelle jolie surprise que ce titre funky et quelle émotion dans ce titre avec la si regrettée Lhasa.

Carl a dit…

Tindersticks, une fois sur deux j'aime pas.
Je me régale de celui-ci... Bel exercice de textures, d'atmosphères...
Un joli cadeau! Merci!

charlu a dit…

Yo Jimmy, oui tu as raison, le duo ressurgit de l'Hotel2tango est poignant... Lucinda.., le DVD qui accompagne aussi, comme des courts métrages intimes et décalés.. isolés et poétiques. C'est une chose merveilleuse un disk des Tindersticks.. et celui là, comme eux depuis un bail.

De Nada Carl.. te filerai pas le prochain ;DD Biz

Audrey a dit…

Il y a très longtemps que j'ai arrêté de les suivre, pourtant, que je les repasse le charme opère toujours (et toujours sur les mêmes chansons). J'adore cette phrase: "She's got the smile that never reaches the eyes".
Éventuellement si tu pouvais me mettre dans ta dropbox: asongeval@gmail.com

Everett W. Gilles a dit…

Yo !
Bon moi j'aime pas et en plus chaque fois que tout trouves une pochette horrible moi je la trouve belle, là tu la trouves sublime et moi beuaaarrrrkkk !!
C'est grave ?

charlu a dit…

t'es chelou..vais finir par croire que t'as mauvais goût :D
Bizarrement j'aime bien les tronches de canasson. Sparklehorse, Black Heart Procession... ou alors tu kiffes trop les biquettes ;D

Everett W. Gilles a dit…

Ah j'aime pas les chevaux, me font peur ces sales bêtes !
Un petit méchoui par contre, j'avoue ...

DevantF a dit…

Un peu tard le devant? Oui, mais pfffooouu Ce dimanche à décalage horaire, je me réjouis de mon parcours TINDERSTICKS.
J'hébergeais jusqu'à hier une amie à qui j'ai donné une copie de mon disque dur. Et je lui ai fait découvrir les TINDER... Le plaisir de voir son plaisir, pas feint. C'est une rencontre musicale qui m'a touché.

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...