jeudi 3 juillet 2014

Townes Van Zandt 69


 
 
Un songwriting caniculaire à pleurer accompagne les premières moissonneuses à battre le froment du limon qui ondule la terre de mes ancêtres.
Ma tour se fait raboter le foin.

C'est ocre à perte de vue, c'est étouffant, comme l'air sec poussiéreux que je respire à plein poumon sur mes communales entortillées. Je m'arrête et je hume accroc à cette poudre dorée.

Le bruit, les parfums, le vent chaud, les 29°C à l'orée du bois, quelques bleuets vont y passer devant les filles coquelicots qui rougissent la bordures des sentes, tout me grise.
C'est un troubadour texan comme pas un, il est unique, il chante à mes oreilles tout près des machines agricoles qui battent et qui me bagarrent le cœur nostalgique.. qu'est ce que j'aime la moisson, la chaume, le drone agricole en pleine nuit qui vient déranger le scintillement de la voute.
Il est pas interdit de préférer Townes Van Zandt à plein d'autre (entre Dylan et Mickey Newburn), je

me lasse pas de ses ballades qui chantent dans mon jardin au gré des parfums d'orge fauché de la nuit alentour.

Dans la discographie du troubadour texan, nous sommes en 1969, et « Our Mother the Mountain », son deuxième album se répand sur nos contrées planétaires.


Townes Van Zandt 1969 « Our mother the mountain »

2 commentaires:

Everett W. Gilles a dit…

Yo !
Country ?
Country :
https://www.youtube.com/watch?v=xLeGW5Utces
A la votre !

charlu a dit…

Génial.. l'a du y passer la poulette.. à la tienne Evrett

Vi Chris, mon coin est hyper sympa.. c'est mon coin quoi. J'ai aussi découvert cet artiste sur le tard.. au début je croyais qu'il était Hollandais.. il a une petite dizaine d'indispensables.

Thomas Köner 1993

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