Un songwriting caniculaire à pleurer
accompagne les premières moissonneuses à battre le froment du limon
qui ondule la terre de mes ancêtres.
Ma tour se fait raboter le foin.
C'est ocre à perte de vue, c'est
étouffant, comme l'air sec poussiéreux que je respire à plein
poumon sur mes communales entortillées. Je m'arrête et je hume
accroc à cette poudre dorée.
Le bruit, les parfums, le vent chaud,
les 29°C à l'orée du bois, quelques bleuets vont y passer devant
les filles coquelicots qui rougissent la bordures des sentes, tout me
grise.
C'est un troubadour texan comme pas un,
il est unique, il chante à mes oreilles tout près des machines
agricoles qui battent et qui me bagarrent le cœur nostalgique..
qu'est ce que j'aime la moisson, la chaume, le drone agricole en
pleine nuit qui vient déranger le scintillement de la voute.
Il est pas interdit de préférer
Townes Van Zandt à plein d'autre (entre Dylan et Mickey Newburn), je
me lasse pas de ses ballades qui
chantent dans mon jardin au gré des parfums d'orge fauché de la
nuit alentour.
Dans la discographie du troubadour
texan, nous sommes en 1969, et « Our Mother the Mountain »,
son deuxième album se répand sur nos contrées planétaires.
Townes Van Zandt 1969 « Our
mother the mountain »
2 commentaires:
Yo !
Country ?
Country :
https://www.youtube.com/watch?v=xLeGW5Utces
A la votre !
Génial.. l'a du y passer la poulette.. à la tienne Evrett
Vi Chris, mon coin est hyper sympa.. c'est mon coin quoi. J'ai aussi découvert cet artiste sur le tard.. au début je croyais qu'il était Hollandais.. il a une petite dizaine d'indispensables.
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