De façon récurrente Paul McCartney revient habiter mes ondes musicales, une fidélité inébranlable, rappelant sans cesse qu’il est le socle de ma discothèque.
Blake est d’abord venu comme une piqûre de rappelle, sortir de mes oubliettes un autre génie de la chanson via les existants XTC (and the duke of stratosphear), le très McCartnien Andy Partridge. En vrac j’ai laissé défiler comme une analyse fine du processus créatif, les pièces bricolées et décortiquées des huit volumes compilés "the demo archives" qui retracent tout l’univers du chantre fou. XTC, c’est pas les Beatles, et l’invisibilité de son œuvre à lui, en plus du fait qu’il prend un malin plaisir à cacher son art déshabillé dans un sabotage volontaire pour mieux montrer la quintessence de l’écriture , reste très injuste et bien réelle. Il y a quand même des blogs pertinents qui revendiquent ce genre d’artiste vengeant pour la même occasion cette marge et ces œuvres cachés.
Au même moment, la réédition de « Band on the run » sort dans les bacs et injecte le temps d’une soirée toute l’adrénaline comme s’il s’agissait d’un nouveau Macca. Un véritable pavé documenté, en son et en image, et l’heure et demi filmée figeant la vie autour de cet album charnier des Wings est une échappée merveilleuse, à tel point qu’on se demande pourquoi tous ces clichés sont restés cachés aussi longtemps. Puis, comme pour peaufiner et parfaire l’objet brûlant, je fonce au chapitre 1973 du pavé encyclopédique de François Plassat et dévore chaque détail de l’historique, du contexte de cette session à travers laquelle Paul a laissé derrière lui toute la rancœur de l’échec du plus grand split musical de l’histoire que l’on connaît. Le deuil des Beatles donc consumé, et les péripéties qui auraient découragé un paquet d’artistes ont été une motivation de plus à balancer méticuleusement des tubes en puissance. Le DVD confirme la polyvalence du musicien abandonné de ses premiers comparses Wings ( exépté Denny Laine).
Blake est d’abord venu comme une piqûre de rappelle, sortir de mes oubliettes un autre génie de la chanson via les existants XTC (and the duke of stratosphear), le très McCartnien Andy Partridge. En vrac j’ai laissé défiler comme une analyse fine du processus créatif, les pièces bricolées et décortiquées des huit volumes compilés "the demo archives" qui retracent tout l’univers du chantre fou. XTC, c’est pas les Beatles, et l’invisibilité de son œuvre à lui, en plus du fait qu’il prend un malin plaisir à cacher son art déshabillé dans un sabotage volontaire pour mieux montrer la quintessence de l’écriture , reste très injuste et bien réelle. Il y a quand même des blogs pertinents qui revendiquent ce genre d’artiste vengeant pour la même occasion cette marge et ces œuvres cachés.
Au même moment, la réédition de « Band on the run » sort dans les bacs et injecte le temps d’une soirée toute l’adrénaline comme s’il s’agissait d’un nouveau Macca. Un véritable pavé documenté, en son et en image, et l’heure et demi filmée figeant la vie autour de cet album charnier des Wings est une échappée merveilleuse, à tel point qu’on se demande pourquoi tous ces clichés sont restés cachés aussi longtemps. Puis, comme pour peaufiner et parfaire l’objet brûlant, je fonce au chapitre 1973 du pavé encyclopédique de François Plassat et dévore chaque détail de l’historique, du contexte de cette session à travers laquelle Paul a laissé derrière lui toute la rancœur de l’échec du plus grand split musical de l’histoire que l’on connaît. Le deuil des Beatles donc consumé, et les péripéties qui auraient découragé un paquet d’artistes ont été une motivation de plus à balancer méticuleusement des tubes en puissance. Le DVD confirme la polyvalence du musicien abandonné de ses premiers comparses Wings ( exépté Denny Laine).
Les clips resurgissent comme des animations au psychédélisme proche de Yellow Submarine.
La rage de cet homme à se transcender dans la difficulté est unique et vient confirmer une fois de plus que les catastrophes ouvrent sur un renouveau.
Si d’un côté Apple records lâche tout le patrimoine d’un bloc ( apple records box set + l'intégral lennon ) mpl quant à lui va distiller pièce par pièce les rééditions de Paul McCartney (& the wings)…gonflés d’inédits, d’archives et d’images.
Si les "demo archives" décortiquent par le son l’inspiration d’Andy Partridge, François Plassat et la réédition de Band on the run, dévoilent le processus de création infini de Paul McCartney.
Paul McCartney "band on the run" 1973/2010 label : mpl
Andy Partridge 2002/2009 " the demo archives" en 8 volumes. label : virgin
La rage de cet homme à se transcender dans la difficulté est unique et vient confirmer une fois de plus que les catastrophes ouvrent sur un renouveau.
Si d’un côté Apple records lâche tout le patrimoine d’un bloc ( apple records box set + l'intégral lennon ) mpl quant à lui va distiller pièce par pièce les rééditions de Paul McCartney (& the wings)…gonflés d’inédits, d’archives et d’images.
Si les "demo archives" décortiquent par le son l’inspiration d’Andy Partridge, François Plassat et la réédition de Band on the run, dévoilent le processus de création infini de Paul McCartney.
Paul McCartney "band on the run" 1973/2010 label : mpl
Andy Partridge 2002/2009 " the demo archives" en 8 volumes. label : virgin
2 commentaires:
Complètement d'accord : ...ah, ce bon vieux Paulo dont on a tant raillé le côté bon gars en oubliant que c'était un pivot essentiel de la grande créativité des Beatles...et l'un des mélodistes les plus doués de l'histoire de la musique (pas seulement pop).
Son "Chaos & Creation In The Backyard" de 2005 est une vraie splendeur en passant.
Quand on a une baisse de forme, un petit Macca et ça va déjà mieux ;-)
Macca c'est aussi mon médoc..tu parles de baisse de régime, perso, c'est ALMOST FULL MEMORY 2007 qui me regonfle à bloc, une cure de jouvance, de prise de risque que peu d'artistes prennent, une pèche démesurée presque indécente..une jeunesse éternelle. A tel point qu'on croyait là sa pertinence et sa folie culminer... rien n'y fait, THE FIREMAN redéfinit toute la liberté artistique qu'il incarne depusi des lustres.
Le "chaos.." est un grand grand cru.
Merci Blake pour ta complicité
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