jeudi 18 novembre 2010

Chris de Burgh



A l'ombre d'un fragment de bande chrome écrasé par un enregistrement hâtif, j'ai laissé s'envoler un morceau qui m'avait pas mal remué adolescent sans pouvoir au fil de maintes locations retomber dessus. Aucun indice sur l'identité de cette chanson. Un vinyle perdu d'une bibliothèque maintenant archivé dans les sous-sol, j'ai longtemps farfouillé dans ma mémoire pour me rappeler et retrouver ce morceau caché. Il y a quelques temps, quelques années, j'ai cru le retrouver en tombant sur Al Stewart, « the years of a cat ». Mais tout en aimant beaucoup ce morceau, je savais ma découverte bredouille, à côté de la cible, les violons absents.
C'est chose faite, oubliant même la chasse musicale en elle même, je suis tombé directement dessus, presque par hasard, sur un vieux cd de Chris de Burgh « best moves » (officiellement sur l'album « far beyond theses castle walls »).
J'ai réécouté hier une chanson qui m'avait embarqué il y a un quart de siècle. Quel moment, quelle chanson, quelle bouffée d'air pur qui remonte à la gorge comme un équinoxe.. c'était donc Chris DeBurgh avec l'orchestres philharmonique derrière la mélodie. Tout me revient, et je sais pourquoi aujourd'hui je suis ému , l'espace d'une chanson, à l'écoute des ballades de David Tibet (même si les deux mondes sont totalement opposés)... current93 quand ses chimères diaboliques s'apaisent pour quelques accords romantiques (« the descent of long satan and babylon » 2005 sur l'album « Thunder perfect mind » par exemple).

www.chrisdeburgh.net


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