L’élan freiné par une poignée grisâtre de critiques qui ont entaché la sortie de « the adventures of phosthorse and stillborn » je n’ai eu l’occasion d’écouter ce troisième album des Cocorosie que maintenant. Bien fait pour ma pomme, piègé, arnaqué, je sais pourtant qu’il ne faut juger que par soi-même. Il faudra m'expliquer pourquoi tant de critiques s’acharnent à attendre d’un artiste qu’il évolue dans la logique artistique d’un succès amorcé ; notamment ici « la maison des rêves » en 2003. Ce troisième album est excellent, la même évasion dans le monde barré et baroque des deux frangines (autant que leur site à visiter de toute urgence) . Moment très agréable, avec deux sommets ; « Promise » et « Raphaël », et avec la même impuissance (ce qui explique peut être l’aigreur des critiques) de coller à cette musique une quelconque étiquette. Vivement conseillé donc.
Ping-pong dominical entre deux pseudos, deux styles propres à la carrière solo de Charles Black Thompson. D’un côté 27 ballades pop/blues en continu sur le double album de Franck Black « fast man raider man »; ça roule, c’est régulier, ça arrache pas la gueule, ni soulève les pavés, on est juste bien dedans… puis, pour monter d'un cran, une visite vers son côté nostalgique des pixies, le très bon BlackFrancis « bluefinger », avec "Lolita" en boucle, et l’époustouflant « threshold apprehension » qui balance le pavé cette fois-ci. Quelques heures agréables passées avec le passé et qui me rappelle malgré tout que le sommet de la carrière de CBT reste collé à l'époustouflant disque blues « black letter days » de 2002…une fusion entre Neil Young et les Stones, matinée de blues (pléonasme ??) que je mets immédiatement sur la platine histoire de finir crescendo.
Les fètes de Noël sont là, c’est peut être le moment opportun d’écouter quelques petites contines enfantines à travers un objet étonnant, produit par Stuart Stapples qui participe aussi à ce disque magique et doux "song for the young at heart". Un casting épatant pour dérouler les pièces musicales et quelquefois récitées du conte « the lion and Albert » écrit par Marriott Edgar. C’est très plaisant, y’a du monde, et ça marche aussi pour les grands. Petit tuyau de fin d’année.
Ping-pong dominical entre deux pseudos, deux styles propres à la carrière solo de Charles Black Thompson. D’un côté 27 ballades pop/blues en continu sur le double album de Franck Black « fast man raider man »; ça roule, c’est régulier, ça arrache pas la gueule, ni soulève les pavés, on est juste bien dedans… puis, pour monter d'un cran, une visite vers son côté nostalgique des pixies, le très bon BlackFrancis « bluefinger », avec "Lolita" en boucle, et l’époustouflant « threshold apprehension » qui balance le pavé cette fois-ci. Quelques heures agréables passées avec le passé et qui me rappelle malgré tout que le sommet de la carrière de CBT reste collé à l'époustouflant disque blues « black letter days » de 2002…une fusion entre Neil Young et les Stones, matinée de blues (pléonasme ??) que je mets immédiatement sur la platine histoire de finir crescendo.
Les fètes de Noël sont là, c’est peut être le moment opportun d’écouter quelques petites contines enfantines à travers un objet étonnant, produit par Stuart Stapples qui participe aussi à ce disque magique et doux "song for the young at heart". Un casting épatant pour dérouler les pièces musicales et quelquefois récitées du conte « the lion and Albert » écrit par Marriott Edgar. C’est très plaisant, y’a du monde, et ça marche aussi pour les grands. Petit tuyau de fin d’année.
Cocorosie 2007 "the adventures of phoshorse and stillborn"
Frank Black 2007 "fast man raider man"
Black Francis 2007 "Bluefinger"
"Song for the young at heart" 2007 (Marriott Edgar; produced by Stuart Stapples)
1 commentaire:
La critique (rapport à se que tu as dit sur coco rosie) s'est toujours la même chose. Par exemple il persécute beck parce qu'il fait les albums qu'il a envie de faire et non pas continuer à faire des albums pour la postérité comme Odelay. Quand aura-t-on des critiques intelligents ?
(j'attends avec impatience le moment ou tu me donneras l'occasion de parler de Jeff sur ton blog)
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