Transition discutable, quoique.
J'écoute « Soleil, Soleil Bleu » et je me dis
qu'à chercher Cherchell, Julien le tempéré aurait pu traverser
l'Atlantique et folker sur le sec comme Baptiste.
Puis cette ondulation grave dans la
voix, comme Orso Jesenska.
« Les hommes en ont assez des
ombres qu'on leur donne... bon sang, ça sert à quoi
l'immensité.... »
« Bloody Mary » et
je pars vers la naissance d'Yves Simon avec sa mélancolie fragile
comme l'oiseau. B.W. Hamon sort un immense disque sérieux
d'envergure. De l'intimité éparpillée. J'ai l'impression à la
première écoute, de l'avoir déjà dans la peau ce disque, pourtant
c'est tellement particulier.
Je suis ces jours-ci posé sur
l'hexagone, séminaire récurent. Si ma transition n'est pas clair,
il y a la couleur des lettres, la grandeur de l'écriture, la jaune
du ciel et la bleu du soleil. Traverser l'Atlantique, passer de
Miossec à Will Oldham. L'iode ou la poussière, ou les deux, tous les ingrédients
valsent et se valent.
Baptiste W.Hamon 2019 « Soleil,
Soleil Bleu » label : BMG right
2 commentaires:
Et si en plus il pouvait aider cette gauche complètement perdue à se relever ... ah non merde, c'est Baptiste, c'est pas Benoît ... bon ben j'ai rien dit.
Pense bien j'ai vérifier avant pour pas dire des conneries.. par contre je sais pas s'il est gaucher ;D))
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