mardi 23 avril 2019

Baptiste W.Hamon



Transition discutable, quoique. J'écoute « Soleil, Soleil Bleu » et je me dis qu'à chercher Cherchell, Julien le tempéré aurait pu traverser l'Atlantique et folker sur le sec comme Baptiste.
Puis cette ondulation grave dans la voix, comme Orso Jesenska.

« Les hommes en ont assez des ombres qu'on leur donne... bon sang, ça sert à quoi l'immensité.... »

« Bloody Mary » et je pars vers la naissance d'Yves Simon avec sa mélancolie fragile comme l'oiseau. B.W. Hamon sort un immense disque sérieux d'envergure. De l'intimité éparpillée. J'ai l'impression à la première écoute, de l'avoir déjà dans la peau ce disque, pourtant c'est tellement particulier.

Je suis ces jours-ci posé sur l'hexagone, séminaire récurent. Si ma transition n'est pas clair, il y a la couleur des lettres, la grandeur de l'écriture, la jaune du ciel et la bleu du soleil. Traverser l'Atlantique, passer de Miossec à Will Oldham. L'iode ou la poussière, ou les deux, tous les ingrédients valsent et se valent.

Baptiste W.Hamon 2019 « Soleil, Soleil Bleu » label : BMG right


2 commentaires:

Everett W. Gilles a dit…

Et si en plus il pouvait aider cette gauche complètement perdue à se relever ... ah non merde, c'est Baptiste, c'est pas Benoît ... bon ben j'ai rien dit.

charlu a dit…

Pense bien j'ai vérifier avant pour pas dire des conneries.. par contre je sais pas s'il est gaucher ;D))

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...