Tout ce que j'ai pu dire sur « Uncourage inutile » perdure dans les nouvelles ondes
mélancoliques d'Orso Jensenska. Abîmé alors, j'écoute « Effacer
la mer » et la blessure se fend à nouveau.
Si Dominique A est face à l'océan,
Orso lui divague dans les terres, pas loin de la mer.
Et si la mélancolie n'était qu'un
doux soir lumineux qui fane, une ruelle évidée et fleurie, juste
une contrée habitée par la solitude.... Une tanière recherche des
absences qu'on s'infligent juste pour mieux déguster l'air et mordre
la terre, sentir l'étourdissante idée de disparaître.
Orso approfondit plus encore,
expérimente son vague à l'âme.
Et puis sans arrêt ces échéances
vaines, tellement de fois on était parti pour. Je suis allé nulle
part et j'en reviens toujours pas. Je me suis avachi au beau milieu
des grandes herbes des ravines bleues pour contempler comme les
pâquerettes l'odeur des pluies sur la plaine chevelue.
Un coup d'épaule à « Eleor »
et « Babel » pour mes préférences annuelles ? En tout
cas, j'ai là mon tiercé à ordonner.
Merci à Vince.
Merci à Vince.
Orso Jesenska 2015 « Effacer la
mer » label : 3h50
3 commentaires:
Magnifique disque, hein ?
Yes Vince..merci pour l'info, c'est chez toi que j'ai appris la sortie de celui-là.
D'ailleurs j'ai rajouté un lien vers ton beau billet ;D
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