lundi 18 mai 2015

Orso Jesenska 2015



 
Tout ce que j'ai pu dire sur « Uncourage inutile » perdure dans les nouvelles ondes mélancoliques d'Orso Jensenska. Abîmé alors, j'écoute « Effacer la mer » et la blessure se fend à nouveau.
Si Dominique A est face à l'océan, Orso lui divague dans les terres, pas loin de la mer.

 
Et si la mélancolie n'était qu'un doux soir lumineux qui fane, une ruelle évidée et fleurie, juste une contrée habitée par la solitude.... Une tanière recherche des absences qu'on s'infligent juste pour mieux déguster l'air et mordre la terre, sentir l'étourdissante idée de disparaître.

 
Orso approfondit plus encore, expérimente son vague à l'âme.

 
Et puis sans arrêt ces échéances vaines, tellement de fois on était parti pour. Je suis allé nulle part et j'en reviens toujours pas. Je me suis avachi au beau milieu des grandes herbes des ravines bleues pour contempler comme les pâquerettes l'odeur des pluies sur la plaine chevelue.

Un coup d'épaule à « Eleor » et « Babel » pour mes préférences annuelles ? En tout cas, j'ai là mon tiercé à ordonner.

 Merci à Vince.

Orso Jesenska 2015 « Effacer la mer » label : 3h50



3 commentaires:

Vincent Lamusiqueapapa a dit…

Magnifique disque, hein ?

charlu a dit…

Yes Vince..merci pour l'info, c'est chez toi que j'ai appris la sortie de celui-là.

charlu a dit…

D'ailleurs j'ai rajouté un lien vers ton beau billet ;D

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