Ce soir, je reste muet et perplexe devant l'histoire et j'avoue ici quelques tendances philosophiques, sans pour autant m'étendre politiquement (j'en suis incapable).
Je suis devant « Le promeneur du champs de mars »... et je reste profondément ému. Rendre ses enfants heureux malgré tout les problèmes sous-jacents et l'oppression, est un art digne d'un être humain aux vertus intransigeantes. Évidemment quelques détails de l'histoire m'échappent, je suis apolitique et veux le rester, un candide de l'hémicycle pour ne pas virer.
Je vote comme un utopiste. Je vote « contre » depuis qu'il y a danger, qu'il n'y a plus personne, et ça me fout en l'air. « Ils ont voté et puis après ».
Je suis vert, rouge, noir, je suis à gauche car dès que l'on fait de la politique on se barre à droite. Il parait évident que pour diriger un pays, il vaut mieux un homme de culture, d'intelligence, de diligence, d'humilité, de dignité, de carrure, de diplomatie qu'un militaire, voire pire un chef d'entreprise.
J'ai trouvé que c'était le moment idéal pour présenter dans ces pages un disque particulier pour moi, presque lié à cet événement du joli mois de mai. Impossible depuis pas mal de temps de trouver une occasion de le faire, un alibi à cet aveu qui me tient à cœur. C'est la musique d'ici que j'écoutais en 81, à l'époque le meilleur de lui était dans les bacs. L'auteur de « Face amour, face amer »; « Le chanteur »; « Les aventures de Simon et Gunther Stein » est à l'origine de la plus forte provocation. Un défit télévisuel, Balavoine et Tonton, j'y étais. Quel moment, quels hommes. J'écoutais ces disques avec acharnement, et je découvrais en décalage ses premiers 45t avec « la confiture », mais surtout son premier LP que je viens de m'offrir avec pour la première fois en édition cd ,la pochette originale: « De vous à elle en passant par moi ». Sur un coffret pas beau de 4 vinyles étaient présenté à l'époque une chanson particulière, ma préférée de Daniel Balavoine, j'avais 12 ans, « Evelyne et moi ».
"Si je suis fou"; "c'est un voyou" étaient mes refuges d'alors sous lesquels j'engouffrais ma bouderie pré-ado et déjà mes tendances anti-conformistes. A fuir la réalité, je transposais mes vagues à l'âme derrière des petits gars comme le "pauvre Nicolas", ou le "pauvre Bobby". Puisque nous sommes aux aveux, dans la même veine, je suis depuis peu citoyen de la présipauté de Groland. On se refait pas.
Voilà mon clin d'œil pour cet anniversaire. "Un autre printemps est possible".Une autre nostalgie ici.
Daniel Balavoine 1975 « De vous à elle en passant par moi » label : barclay
Désolé pour les images du clip...j'ai trouvé que ça.... écoutez cette merveille, soyez indulgent, c'est un aveu.
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