Petite trêve aux nouveautés, j’ai ressorti une pépite emballée dans un étui simple cartonné, comme s’il s’agissait d’un disque promo.
En 1995, Kate Wrigt et Rachel Brooke sortent un premier vinyle chez planet rec, label complètement charpenté à l’époque par les opus de Crescent (Kate Wright participe d’ailleurs à l’enregistrement de « Now » et « Collected »). Rachel Brook, même si elle aussi a travaillé avec Crescent sur la fin, c’est plus du côté Flying saucer attack qu’il faut fouiner pour trouver des traces. De belles influences qui va inéluctablement se retrouver dans leurs compositions.
Sauf, qu’il faudra attendre 2003 pour trouver l’édition cd de cette petite merveille.
Entre temps, sans rien connaître de Movietone, je fais l’acquisition en 2000 de « The blossom filled strteets » et tombe littéralement sous le charme de ce pop underground douce et habitée, ce grand disque fleuri. Complètement anglais, ce duo de filles qui rappelle Mansfielf TYA, voire Electrelane distillent une musique gentillement hallucinée qui va visiter les esprits du Velvet et beaucoup plus franchement de Crescent. D'ailleurs le batteur de Crescent Matt Jones tient les baguettes dans le disque qui nous intéresse ici.
« orange velvet » sur des airs de blues éthéré plaque des plages grunge détonnant, juste après que « green ray » nous ait saisi de beauté sur à peine deux minutes de poésie blême proche de Marissa Nadler période « Mayflower ». Matt Elliott est à la guitare et coïncide exactement à la mélancolie molle du disque. « darkness-blue glow » est un slowcore ravagé par le désespoir comme sait le chanter Amnélie Monserré. « mono valley » et « alkaline eye » continuent de nous enfoncer grassement dans les brumes d'un paysage urbain en décomposition.
Les filles de bristol auraient pu figurer sur le label local Sarah records. Mais c'est Geographic, maintenant disparu qui aura la sublime idée de ressortir Movietone 95 des oubliettes.
En bonus, deux inédits single, une démo et le single officiel « orange velvet » justement.
Un véritable objet rare et complètement oublié, ressorti ponctuellement des étagères poussiéreuses, apparition éphémère, sur un label disparu depuis longtemps et qui détient le catalogue du groupe mythique The pastels.
En 1995, Kate Wrigt et Rachel Brooke sortent un premier vinyle chez planet rec, label complètement charpenté à l’époque par les opus de Crescent (Kate Wright participe d’ailleurs à l’enregistrement de « Now » et « Collected »). Rachel Brook, même si elle aussi a travaillé avec Crescent sur la fin, c’est plus du côté Flying saucer attack qu’il faut fouiner pour trouver des traces. De belles influences qui va inéluctablement se retrouver dans leurs compositions.
Sauf, qu’il faudra attendre 2003 pour trouver l’édition cd de cette petite merveille.
Entre temps, sans rien connaître de Movietone, je fais l’acquisition en 2000 de « The blossom filled strteets » et tombe littéralement sous le charme de ce pop underground douce et habitée, ce grand disque fleuri. Complètement anglais, ce duo de filles qui rappelle Mansfielf TYA, voire Electrelane distillent une musique gentillement hallucinée qui va visiter les esprits du Velvet et beaucoup plus franchement de Crescent. D'ailleurs le batteur de Crescent Matt Jones tient les baguettes dans le disque qui nous intéresse ici.
« orange velvet » sur des airs de blues éthéré plaque des plages grunge détonnant, juste après que « green ray » nous ait saisi de beauté sur à peine deux minutes de poésie blême proche de Marissa Nadler période « Mayflower ». Matt Elliott est à la guitare et coïncide exactement à la mélancolie molle du disque. « darkness-blue glow » est un slowcore ravagé par le désespoir comme sait le chanter Amnélie Monserré. « mono valley » et « alkaline eye » continuent de nous enfoncer grassement dans les brumes d'un paysage urbain en décomposition.
Les filles de bristol auraient pu figurer sur le label local Sarah records. Mais c'est Geographic, maintenant disparu qui aura la sublime idée de ressortir Movietone 95 des oubliettes.
En bonus, deux inédits single, une démo et le single officiel « orange velvet » justement.
Un véritable objet rare et complètement oublié, ressorti ponctuellement des étagères poussiéreuses, apparition éphémère, sur un label disparu depuis longtemps et qui détient le catalogue du groupe mythique The pastels.
Il est fort à parier que ce petit bijou de disque pop a dû avoir quelques influences, notamment ici, avec un autre album disparu sur un label disparu : Delaney chez lithium 1998. Qui se souvient de ce disque intime complètement Movietone, sauf que Christelle Delaney était seule.
Movietone 1995 "movietone" label : planet rec / 2003 label : geographic
Movietone 1995 "movietone" label : planet rec / 2003 label : geographic
échelle de richter : 8
support cd
après 20 écoutes
quand on aime : velvet underground, crescent