Je vous donne des nouvelles de mon plasticien sonore préféré Rutger Zuydervelt alias Machinefabriek. On ne reste pas quelques mois sans en avoir de ses nouvelles. Peut être le plus prolifique, le plus discret aussi, il reste présent dans les bacs quelque soit la date d'enregistrement de chacun de ses paysages.
Machinefabriek se promène sur plusieurs label à la fois, un parcours labyrinthique. Il suffit juste pour suivre sa discographie d'aller se réfugier sur son site officiel, véritable organigramme.
En attendant, une texture convoque le souffle et la résonance sur 4 plages enregistrées live de 2006 à 2007. A l'origine, « Voeld » est sorti en 2008 sur srasounds. Il est ici réédité sur cold spring avec un morceau en plus « drijfzand » (qui aurait sa place dans la BO de « Dune ») pour 74 minutes de vol minimal où rien ne bouge, dans un calme absolu, un rêve sonore idéal, comme un massage cérébral.
Sur Home normal, il est associé au clarinettiste Gareth Davis, pour un trip aussi recroquevillé, abyssal : "Drape". Ce sont ici les cuivres de Davis avalés par l'apesanteur qui anime le vertige de Rutger. Une maîtrise extrême à peine croyable, un vol inespéré à boire sans retenu sur son canapé quand on à le vertige, quand on est claustro, frileux et paresseux.
Si Scott Tuma mordait la poussière, Barn Owl flânait dans la stratosphère. Machinefabriek lui est bien plus haut, très très loin, un espèce de paradis auditif irréversible loin de l'attraction terrestre. Et pourtant on en revient et on en redemande. Très recommandé pour qui aime l'infiniment grand, ou l'infiniment petit.
Machinefabriek se promène sur plusieurs label à la fois, un parcours labyrinthique. Il suffit juste pour suivre sa discographie d'aller se réfugier sur son site officiel, véritable organigramme.
En attendant, une texture convoque le souffle et la résonance sur 4 plages enregistrées live de 2006 à 2007. A l'origine, « Voeld » est sorti en 2008 sur srasounds. Il est ici réédité sur cold spring avec un morceau en plus « drijfzand » (qui aurait sa place dans la BO de « Dune ») pour 74 minutes de vol minimal où rien ne bouge, dans un calme absolu, un rêve sonore idéal, comme un massage cérébral.
Sur Home normal, il est associé au clarinettiste Gareth Davis, pour un trip aussi recroquevillé, abyssal : "Drape". Ce sont ici les cuivres de Davis avalés par l'apesanteur qui anime le vertige de Rutger. Une maîtrise extrême à peine croyable, un vol inespéré à boire sans retenu sur son canapé quand on à le vertige, quand on est claustro, frileux et paresseux.
Si Scott Tuma mordait la poussière, Barn Owl flânait dans la stratosphère. Machinefabriek lui est bien plus haut, très très loin, un espèce de paradis auditif irréversible loin de l'attraction terrestre. Et pourtant on en revient et on en redemande. Très recommandé pour qui aime l'infiniment grand, ou l'infiniment petit.
Machinefabriek 2010 "Vloed" label : cold spring
Machinefabriek & Gareth Davis 2010 "drape" label : home normal
Machinefabriek & Gareth Davis 2010 "drape" label : home normal
2 commentaires:
Bonjour Charlu,
J'ai découvert assez récemment Machinefabriek, et je suis très enthousiaste à l'écoute de ses nombreuses productions. J'aime beaucoup ses collaborations, j'ai acheté le dernier Grape avec Gareth Davis, et j'aime bcp le mélange de ces deux univers qui se marient à merveille.
Je ne sais pas si tu connais Taylor Deupree, je te le conseille, j'ai acheté le dernier qui s'appelle Shoals, de toute beauté, mais toutes ses productions sont assez emballantes.
Ciao
JM
Yes JM, je suis accroc au label 12K et cette crème electro ambiant, comme pas mal de label japonais dans le style (plop). "Northern" est le dernier disc sur lequel j'ai laissé beaucoup de ma lucidité..je ne connais pas shoal, mais tu m'as fait envie..Merci.
L'avantage avec les plasticien sonore c'est quand il se marient avec un artiste acoustique ou autre .. Deupree & Willits avaient déjà fait des merveilles.
à bientot.
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