Débutons l'année avec fracas sur un drone élégiaque, une cathédrale sonore, un shoegaze électrique brulant à des années lumière de l'écorce terrestre.
Le métal enragé sonne dès la première note « sundown » et envoie l'album directement dans les hautes sphères. Luxuriant, le drone s'allonge en doux vrombissement jusqu'à la pause finger picking familier à Ben Chasny : « cavern hymne ». Courte accalmie puisque le pH regrimpe en flèche sur « flatlands » et le souffle incandescent rebrule les yeux. « twilight » transfère la nappe vers un piano, un autre drone inventé par Keith Jarrett dans ses moments les plus abandonnés, et tout flotte désintégré.
Le planant et le vent musicale allongent les notes et les morceaux, la particularité de Barn Owl est aussi de proposer des plages drone courte avec la même densité : « incantation »(1min30). « light from the mesa » est un final majestueux.
Une très haute dimension s'est emparée de Barn Owl depuis qu'il a posé ses guitares chez Thrill Jockey, un son pastoral, une autre échelle sonore tétanisante, laissant leur profonde intimité invisible chez Digitalis avec « From our mouths a perpetual light » en 2008, ou sur les deux projets solo des deux membres de Barn Owl: « Psychic mud shrine » d'Evan Caminiti 2009, et « Nemcatacoa » de Elm (jon porras). Thrill Jockey innove ici avec l'hébergement de son premier souffle solaire torride et vivifiant.
Le métal enragé sonne dès la première note « sundown » et envoie l'album directement dans les hautes sphères. Luxuriant, le drone s'allonge en doux vrombissement jusqu'à la pause finger picking familier à Ben Chasny : « cavern hymne ». Courte accalmie puisque le pH regrimpe en flèche sur « flatlands » et le souffle incandescent rebrule les yeux. « twilight » transfère la nappe vers un piano, un autre drone inventé par Keith Jarrett dans ses moments les plus abandonnés, et tout flotte désintégré.
Le planant et le vent musicale allongent les notes et les morceaux, la particularité de Barn Owl est aussi de proposer des plages drone courte avec la même densité : « incantation »(1min30). « light from the mesa » est un final majestueux.
Une très haute dimension s'est emparée de Barn Owl depuis qu'il a posé ses guitares chez Thrill Jockey, un son pastoral, une autre échelle sonore tétanisante, laissant leur profonde intimité invisible chez Digitalis avec « From our mouths a perpetual light » en 2008, ou sur les deux projets solo des deux membres de Barn Owl: « Psychic mud shrine » d'Evan Caminiti 2009, et « Nemcatacoa » de Elm (jon porras). Thrill Jockey innove ici avec l'hébergement de son premier souffle solaire torride et vivifiant.
Barn Owl 2010 "Ancestral star" label : thrill jockey
Chronique Multi-média ici.
4 commentaires:
Très bel album, en effet !
Merci beaucoup Lyle..je vais me jeter illico dans le mur du son.
bien à toi
Je connais Barn Owl que de nom mais à sa pochette (superbe, lumineuse et céleste) et après la lecture de ton papier, j'ai vraiment envie de le découvrir !!! beau post en tout cas.
Et depuis un an surtout, je suis plus sensible, attiré par la musique dite drone/expérimental/etc..Exemple :
"Aleph at Hallucinatory Mountain" de Current 93, Marc McGuire et Emeralds, "Going Places" de Yellow Swans, "Erroneous A Selection Of Errors" de Nurse With Wound & Larsen, Pocahaunted, Sun Araw, Ducktails......
Et si tu parles de cathédrale shoegaze en plus, je fonce....
A + + et merci de ces échanges passionnants.
Depuis mon commentaire de janvier, j'ai découvert ce disque et je suis d'accord à 100 % avec toi : "Ancestral Star" est MAGNIFIQUE. Pochette, mélodies, riffs de guitares, drones...tout est de l'odre du céleste.
Cette musique est hypnotique et envoutante. Et la courte durée des titres (par rapport aux albums de ce styles) permet de plus facilement l'appréhender.
"Ancestral Star", à l'image de sa pochette, est un disque tellurique !!!!
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