A force de regarder derrière et de glaner les rééditions tout azimut, ça devait bien arriver. Je viens de faire l’acquisition d’une nouveauté certes, mais en support cassette audio. A défaut de posséder une platine vinyl opérationnelle, je vais presser sur la touche play de mon vieux double K7 Marantz. Un quart de siècle à boycotter ce petit boîtier rectangulaire, et ce formidable laboratoire sonore Touch qui édite quelques pièces nouvelles via le label Ash international.
C’est BJ Nilsen qui m’offre ce petit moment de rituel musical. D’abord le bruit du boîtier si particulier, les cliquetis de la cassette, puis le claquement des touches de review avant la lecture. Enfin, le son chaleureux Hi-Fi en dolby stéréo qui retranscrit à merveille ces longues plages de drone abstrait en distorsion électronique. Quarante minutes live à Londres, puis trente à Caen en face B. Deux longs champs sonores que les enceintes restituent fidèlement, dans une alcôve de lenteur planante et hypnotisante.
Quel objet fantastique, quelle chance nous avions de savourer l’objet, de tendre le chrome avec l’auriculaire en guise de cruciforme, d’attendre la butée et d’entendre se déclencher le recto verso comme un manège pour repartir de plus belle. Il m’arrive encore de sortir quelques bandes anciennes, piratage de l’époque, pour faire resurgir les copies des sessions de Bernard Lenoir, ou de vinyls empruntés un peu partout.. un mur entier de cassettes sont encore à pieds d’œuvre, du moins pour celles qui n’ont pas étaient définitivement oubliées par une récente réédition.
Tout cela se passe chez Touch records, un fantastique microcosme artistique, extrêmement libre, aux arborescences fécondes et infinies. Chaque pièce du catalogue se mérite avec une approche quasi religieuse, un cadeau artistique sans aucune étiquette, allant bien au-delà de la musique intrinsèque.
C’est BJ Nilsen qui m’offre ce petit moment de rituel musical. D’abord le bruit du boîtier si particulier, les cliquetis de la cassette, puis le claquement des touches de review avant la lecture. Enfin, le son chaleureux Hi-Fi en dolby stéréo qui retranscrit à merveille ces longues plages de drone abstrait en distorsion électronique. Quarante minutes live à Londres, puis trente à Caen en face B. Deux longs champs sonores que les enceintes restituent fidèlement, dans une alcôve de lenteur planante et hypnotisante.
Quel objet fantastique, quelle chance nous avions de savourer l’objet, de tendre le chrome avec l’auriculaire en guise de cruciforme, d’attendre la butée et d’entendre se déclencher le recto verso comme un manège pour repartir de plus belle. Il m’arrive encore de sortir quelques bandes anciennes, piratage de l’époque, pour faire resurgir les copies des sessions de Bernard Lenoir, ou de vinyls empruntés un peu partout.. un mur entier de cassettes sont encore à pieds d’œuvre, du moins pour celles qui n’ont pas étaient définitivement oubliées par une récente réédition.
Tout cela se passe chez Touch records, un fantastique microcosme artistique, extrêmement libre, aux arborescences fécondes et infinies. Chaque pièce du catalogue se mérite avec une approche quasi religieuse, un cadeau artistique sans aucune étiquette, allant bien au-delà de la musique intrinsèque.
BJ Nilsen 2010 "draught#1" label : touch/ash international
1 commentaire:
BJ Nilsen, je connais que de nom. Mais quand tu parles avec beaucoup de nostalgie des K7 audio, je connais bien. Attention, je vais vous parlez d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre. En ce temps là, pas de mp3....
Ceci me fait pensez à deux BD : "Lock Groove Vol.1 et 2" de JC Menu (pour le vinyle) et "Peine perdue" de Baladi (pour la K7, ma critique ici : http://muziksetcultures.over-blog.fr/article-52494933.html ).
J'adore cette idée quand pleine ère technologique, numérique, mp3, internet, etc...des artistes/labels sortent leurs productions en K7, vinyles, en autres CDr éditions archi-limités. Même j'ai entendu parler de sortie sur.....disquettes informatiques !!!
Francky 01 blog Muziks et Cultures.....
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