Toujours très impressionné devant les bons textes français, je reste figé et frileux à m'étendre sur une galette hexagonale (j'ai tremblé à lâcher quelques phrases sur Murat, Bashung, Dominique A). Comment peut on aligner des mots élogieux sur de beaux textes sans se sentir ridicule. L'avantage trouble du silence est un refuge. Pourtant, je reste très perturbé par un paquet d'artistes français que j'écoute beaucoup plus que ne laissent deviner mes chroniques . Il n'empêche, aujourd'hui est sorti le nouvel album de Bertrand Belin. Quand la mélodie, l'interprétation et l'atmosphère dessinée sont aussi superbes que les mots, toutes les émotions écrasent la timidité. Il se passe quelque chose dans cet « Hypernuit »...comme un disque de Bill Callahan ailleurs (voire même Windsor for the Derby ("tout a changé")) ou Alexis HK ici, un minimalisme Dominique A quelquefois, des accords aussi beaux en tout cas...et des mots qui collent à la musique comme une deuxième peau. Quel mot extraordinaire en tout cas, qu' « Hypernuit ».
Bertrand Belin 2010 "Hypernuit" label : cinq 7
quand on aime : alexis Hk (belle ville); bill callahan; De rien
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire