Quel déluge, Lennon ensorcelé sur une autre planète, l'opulence a du bon et même s'il faut trier, à ce niveau là, prenons tout. Géniale démence pleine comme une outre, une ampleur dans le cœur d'une ferme, basse-cour noire de bestioles à potage qui s’entremêlent et se mélangent. Jusqu'à plus soif une cassette gonflée à bloc, une grosse brouette fauve de chansons psychédéliques, rock en botte pour une hémorragie insolente souterraine qui gronde sous nos corps secoués.
Pas grand monde ne bouge dehors, bande chrome mystérieuse qui a surclassé tout le monde, le truc le plus fou de l'an passé, le génie de Caleb en profusion, plénitude exubérante, pas une seconde d'ennui, essoufflé, quel pied.
Caleb Landry Jones 2024 « Ruth Mc William » sur Sacred Bones Records
3 commentaires:
Je n'ai pas eu encore le courage de tout écouter, que le début, mais cela confirme le talent incroyable du bonhomme, il nous fait ce combo improbable de rock psychédelique et d'une espèce de britpop à la Bowie. Les arrangements sont à tomber. Un grand.
Absolument, une dinguerie ce mec, limite une curiosité. Incroyable album . 53 chansons, chutes ou pas, c'est de la folie. Pas écouté en une seule fois non plus, je prends par 10
Un fond de psychédélique circus. Une découverte pour moi, j'aime beaucoup de genre de déconstruction. Merci.
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