Bon sang, là tout au fond, le sombre s'en va avec le soleil. Il ne reste que les pommettes cumulées qui se pâment sous le charme et l'énergie déposée.
Il faut bien avouer qu'avec toutes ces graminées qui vacillent presque partout, et même dans les villes, les odeurs s'étuvent et ensorcellent. Les bords de route sont à se vautrer, les friches bandent à foison et les herbes se fichent de nos mauvaises habitudes.
Lui, Richard déambule sur les graminées. Sûr le pas sur le Poa. Il avance comme si tout lui appartenait, Dactyle, Agrostis ou Vulpin, tout ou rien, il avance, comme un vieil ami marchant sur les talus, c'est de plus en plus beau Richard comme la nuit qui n'en finit pas de s'allonger sans sombrer. Je reste avec toi mon compagnon à fouler les herbes folles, avant que l'herbe-à-chien s'arrête de danser.
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d´une machine à sous, avec des problèmes d´hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l´on se dit qu´il est bien tard...
A certaines heures pâles de la nuit
Près d´une machine à sous, avec des problèmes d´hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l´on se dit qu´il est bien tard...
Richard, ça va?
Nous avons eu nos nuits comme ça moi et moi
Accoudés à ce bar devant la bière allemande
Quand je nous y revois des fois je me demande
Si les copains de ces temps-là vivaient parfois
Richard, ça va?
Si les copains cassaient leur âme à tant presser
Le citron de la nuit dans les brumes pernod
Si les filles prenaient le temps de dire un mot
A cette nuit qui les tenait qui les berçait
Nous avons eu nos nuits comme ça moi et moi
Accoudés à ce bar devant la bière allemande
Quand je nous y revois des fois je me demande
Si les copains de ces temps-là vivaient parfois
Richard, ça va?
Si les copains cassaient leur âme à tant presser
Le citron de la nuit dans les brumes pernod
Si les filles prenaient le temps de dire un mot
A cette nuit qui les tenait qui les berçait
Richard, ça va?
A cette nuit comme une sœur de charité
Longue robe traînant sur leurs pas de bravade
Caressant de l´ourlet les pâles camarades
Qui venaient pour causer de rien ou d´amitié
Nous avons eu nos nuits...
Richard eh! Richard!
A cette nuit comme une sœur de charité
Longue robe traînant sur leurs pas de bravade
Caressant de l´ourlet les pâles camarades
Qui venaient pour causer de rien ou d´amitié
Nous avons eu nos nuits...
Richard eh! Richard!
5 commentaires:
Je savais même pas qu'il en avait sorti un nouveau merci Charlu !!!
Tu vois quand je voyage j’emmène toujours de quoi écouter des années ininterrompues de musique. Je ne veux pas vivre de manque qui me ferait perdre l'intérêt du présent. Ma douce me propose de me faire soigner :-) Donc quand il il y avait des pauses musicales à l'hôtel c'était deux albums en intercalage (?) "Truelove's Gutter" ma référence depuis le papier de UNGEMUTH en adoration et le "Further"
Moi c'est quand même avant tout les voix (donc une bonne partie du Jazz a été lent à m'atteindre): de deux choses l'une une voix qui me déplaît sur un chef d'oeuvre m'obligera à l'abandon ou à l'insistance. Une voix que j'adore et je manque de lucidité. M. Hawley en fait partie ... ce putain de timbre, même sur des rock plutôt...
"Open Up Your Door" était tellement dans ma tête que j'utilisais la mélodie pour tout, "Passe moi une bieeeeeere, passe moi une bieeeeere" ma douce à craqué, j'ai du cesser :-)
Sinon? Quel beau texte, c'est de toi? J'ai eu le même serrement qu'à la lecture des nostalgies de Fabrizio De Andre.
Ce crépuscule de la vie, "autumn year" à la Sinatra, en souhaiter un très long, chevaucher un "winter" le plus court possible. Pas abuser de cette image, juste de temps en temps pour apprécier le présent.
Merci
Jamais déçu avec Richard.. Il est assez complet ce disque.
De nada Alex, je crois que j'ai vu la truc sur R'n'F.
Eh le Toine, font des prix de groupe pour soigner cette addiction et cette fâcheuse habitude d'emmener une caisse de disques en vacances ??? pareil pour moi, y'avait même mon exile au Portugal que je couvrais avec une bonne 50 ène de disque avec pochette.
Sinon, 2 X 74 disques dans des pochettes voyage. Un vrai dilemne pour choisir, une soirée entière et 2 min pour mes slips :))) Hawley jamais déçu donc, et comme tu dis..cette voix....
Eh non, j'ai mis en italique mais j'ai oublié de mettre la signature. C'est une chanson de Léo Ferré :o
Merde... Le Léo Ferré, je le découvre.
J'ai hâte de l'écouter. Cet artiste a vraiment des disques qui hantent avec des ambiances que je trouve très nocturne.. En tout cas, j'aime les écouter au casque le soir.
Enregistrer un commentaire