samedi 1 décembre 2018

Michael Jackson 91



Inutile de vous dire que j'en ai bouffé du Bambi, bagnole, chaine, megaboom, et que j'en bouffe encore et même plus que jamais, à toutes les sauces, du small pif à la pelle et avec toutes les arborescences possibles, ce qui ouvre sur un monde sans fond, du bon son et de l'histoire. Pour moi au départ MJ c'était un Billie zombie sous les pas duquel les dalles s'allument, et une fois le jour levé devient un petit gars qui se roule dans le foin avec les McCartney. Y'avait aussi quelques clips à l'époque qui happaient autant les yeux que les oeilles. "Black or White" ou les 18 minutes de "Bad". Pourquoi "Bad" ça passe moins ?? je sais pas, peut être à cause de Chabat ;D

Il aura fallu qu'il disparaisse pour que la chambre de ma grande devienne un mausolée. La fan absolue, Jermain, LaToya, Tito et Janet font parti de la famille. Impossible à consoler fin juin 2009 j'ai dû communier avec elle avec mes glandes lacrymales. 

Du coup, en ayant maintes fois tout revisité j'ai pu me faire une opinion, cibler comme il se doit sur la musique et que la musique. "Thriller" est chose faite sur la planète comme une compilation intemporelle, moi Michael c'est"History", "Bad" ou "Dangerous". Mes chansons préférées de Micky (oui, on l'appelle comme ça dans la famille), c'est "Money", "DS" "Earth song" et "Jam". Du coup je me dis "Dangerous" est meilleur que "Bad" avant le grand "History". Et puis "Dangerous" est aussi, juste après "St Peppers", une pochette mythique. Une légende de cover et ça compte pour un disque, un monde en ébullition qui gronde dedans et je vous assure que le double vinyl est à ce titre un objet merveilleux. 
Par le biais de cette pochette digne des plus grandes de l'histoire des disques, tout comme la carrière de Michael Jackson, voici par ma grande l'histoire illustrée de cette image mythique, ce grand album.
Le monde se Michael se déroule sur ce disque, à plat sur ce recto fantastique. Moi j'aime l'importance historique d'un tel objet, rien au hasard, même si je me remettrais bien un petit "Say Say Say".

Il serait dommage de ne pas le faire partager.... moi Michael, c'est "Dangerous".

Préambule:
Mark Ryden se rattache au courant surréaliste américain. Il a un monde à lui, plongé dans l’univers déjanté de Walt Disney. Il puise son inspiration dans ses souvenirs d'enfance et crée des paysages enchantés aux couleurs pastels, peuplés d'enfants aux allures de poupées perverses, d'animaux aussi mignons que mutilés, et de monstres comiques ou terrifiants. Mark Ryden s’est d’abord fait connaître en illustrant quelques pochettes de disques stars « One hot minute des Red hot chili pepper. » ou une représentation de Katy Perry 
Créateur "baroque", il s'inspire de l'histoire américaine (notamment du personnage de LINCOLN) et de l'univers de la BD, annonçant un renouveau dans l'art populaire américain. Le monde de Ryden met en scène des personnages énigmatiques adorables, des paysages intemporels. Son travail s'oriente autour d'enfants, aux yeux grands ouverts parfois mélancoliques. Nous nous demandons parfois si ces êtres sont morts ou vivants. En effet, l'image de la mort est souvent présente. Il utilise aussi des symboles ésotériques (compréhensibles uniquement par l’initié) qui font partie intégrante de son travail. De plus, ces œuvres exposent un monde de conte de fée, mis en scène et sublimés par des encadrements personnalisés baroques pour chaque tableau. Cet artiste est aussi, très influencé par l'imagerie indienne, de la culture et des symboles de ce pays.
Grand technicien, Ryden utilise de nombreuses techniques picturales, le dessin traditionnel, la gouache, l'aérographe et la peinture à l'huile. Mélangeant les thèmes de la culture pop avec des techniques évocatrices des vieux maîtres de l'illustration enfantine du 19eme siècle, Mark Ryden a créé un style singulier  le "Surréalisme Pop".
Entre le "Néo-classique Baroque", le "Surréalisme Pop" et le "New Kitsch" un mélange homogène qui a un pouvoir attractif sur le visiteur. Pour la petite anecdote, l’écrivain Stephen KING est un fervent admirateur et collectionneur des œuvres de Mark Ryden.

La collaboration avec Michael Jackson pour sa pochette Dangerous n’est pas étonnante, tous les deux ont cette folie de l’irréel et de l’imaginaire. Ces deux artistes ont un grand intérêt pour le monde de l’enfance (chanson Childhood de Michael Jackson) et celui de Disney (Michael était fan de Walt Disney). Michael est très préoccupé par la mort, de “l'Après” et les différentes mises en scène de celle-ci par Ryden sont assez délurées et remises en cause. 
 
I- Analyse visuelle globale de l’image

Premier coup d’œil:
Au premier abord, cette image est intrigante et éveille la curiosité. Il y a un abondement d’éléments visuels, plutôt très détaillés et de très petite taille. Cette pochette me fait penser à un vrai tableau, les couleurs sont un peu ternies et le doré nous donne l’impression d’ornements.
Le premier élément le plus visible est les yeux de Michael, regard imposant, reconnaissable entre tous qui nous observe. Le blanc de ses yeux ressort de l’image et semble régner sur tous les autres éléments. Au niveau des couleurs, le fond noir fait ressortir les éléments multicolores. Les couleurs qui dominent sont le blanc/beige, le turquoise et le doré.
Cette image donne envie de s'attarder sur l’observation de chaque élément. Elle donne envie de se plonger à l’intérieur et de comprendre la signification de ces dessins. Nous découvrons alors un vrai monde imaginaire et intrigant. 
 
Interprétations:
Tout d’abord, nous avons l’impression que Michael porte un masque ou bien qu’il est derrière un décor et qu’il observe ce monde étrange. Il y a trois mondes différents: le décor coloré au premier plan, Michael au deuxième plan et le monde industriel et sombre en arrière-plan.
On pourrait interpréter cela de plusieurs manières :
Michael reste en retrait et observe le monde réel qui débloque totalement. Il n’a jamais supportait la méchanceté et la cruauté. Nous voyons l’absurdité: le globe à l’envers (le monde à l’envers), le couple royal avec des têtes d’animaux (les dirigeants du monde sont des “bêtes”) ou encore le manège qui transforme les animaux en squelettes (le train de la vie qui nous transforme).
Nous pouvons aussi dire que c’est lui qui a créé un monde de toute part et qu’il est “derrière” tout cela. Plusieurs éléments concernent la vie de Michael. Il y a la polémique de Michael qui avait un singe de compagnie (Bubbles), le squelette d'éléphant man, les manèges avec Neverland… Nous pouvons penser que c’est de l'autodérision et qu’il assume totalement le fait de manipuler les médias et de lancer les rumeurs qu’il souhaite. A plusieurs reprises, les médias l’ont surnommé “Jako le fou” (wako jako) et nous pouvons penser qu’il joue de cette image. Il est important de savoir que Michael est un vrai enfant et qu’il aime jouer en permanence.
Enfin, nous pouvons dire que tout ce décor coloré est une vision du monde assez joviale mais détraquée et qu’en réalité, nous vivons dans un monde sombre, pollué, industriel et triste. (Cœur avec les machines, l’industrie)
Nous pouvons faire des interprétations à l’infini car cette image est gorgée de secrets. 
 
II- Analyse détaillée des éléments

Nous pouvons séparer cette image en quatre blocs. Elle semble assez symétrique dans le placement des éléments. Cette pochette regorgeant de détails et de subtilités graphiques, une analyse exhaustive semble inutile et chronophage. Notamment dans la mesure où l'idée de Michael semble être celle d'intégrer des symboles forts dans un univers où tout n'est pas que symbole.

Premier bloc 1:
Le premier élément représente un trône avec un roi à tête de chien à l'allure de Napoléon. Cette représentation est typiquement une référence au tableau d’Ingres, Napoléon Ier sur le trône Impérial, de 1806. Peut-être que Michael a voulu montrer que les dirigeants, ceux qui ont le pouvoir sont des vrais “chiens”, des bêtes et qu’ils se prennent pour des dieux (GOD -> DOG)

Sous le roi, à droite, nous voyons une statue de femme qui a la même pose que le tableau de Botticelli, La Naissance de Vénus.


Michael et Mark Ryden avait un grand intérêt pour l’art et les grands classiques. Il y a de nombreuses références artistiques dans ce dessin.
De chaque côté des blocs gauche et droit, nous avons un éléphant sur un ballon géant avec un clown sur son dos. Il y a des ornements, un fond rouge étoilé qui rappelle le chapiteau du cirque. Cela représente typiquement une figure de cirque. Michael adorait particulièrement ce monde là. Il allait voir beaucoup de représentations avec sa famille. 
Tout à fait à gauche, nous apercevons un singe avec des cymbales. Le mythe dit que le claquement des cymbales provoque la mort. Cela renvoi au livre de Stephen King, Le singe, auteur que Michael adorait.
En bas de l’image, nous voyons un manège style “train fantôme”. Michael adorait les parcs d’attractions et les manèges (il a d’ailleurs son propre parc à Neverland). Michael allait beaucoup à Disneyland et il affectionnait particulièrement l’attraction “Pirates des caraïbes” d'où l’image de pirate à l’entrée.
Deuxième bloc 2:
Le deuxième élément est constitué de la même manière que le premier. Il y a la représentation du cirque avec l'éléphant au sommet puis une figure royale mais cette fois-ci féminine. En effet, nous avons une représentation d’une reine avec une tête d’oiseau. C’est Elizabeth II qui est représentée ici. Elle a la même posture que sur le portrait officiel de 1953, de la reine photographiée par Cécil Beaton.

Nous voyons sous la reine un mécanisme étrange. Cela représente deux êtres, un homme et une femme nus, enfermés dans une bulle. Nous pouvons penser à Adam et Eve privés de liberté. Cette image est un élément typique de l’œuvre de Jérôme Bosch, Le Jardin des délices. (Entre 1494 et 1505)

A gauche, nous apercevons un visage d’enfant moitié blanc, moitié noir. Michael a sans doute voulu représenter la tolérance des différences culturelles et le refus du racisme. L’enfant représente la pureté et l’absence de préjugés sur les gens et les différences. La fameuse chanson Black or White de cet album, illustre bien ce dessin.
Tout en bas de cet élément, nous apercevons la sortie du manège train fantôme. Nous voyons alors une représentation de Michael jeune mais avec un costume d’adulte. Nous pouvons penser que malgré son âge adulte, il a su garder son âme d’enfant grâce à l’attraction. Nous pouvons également comprendre que Michael n’a pas eu d’enfance et n’a pas pu profiter des manèges et de l’amusement. (Childhood)
Au-dessus de la sortie du manège, un œil est représenté. Il y a plusieurs significations à cela. En effet, nous connaissons ce symbole comme un signe de la théorie Illuminati (Théorie du complot et domination du monde). Nous pouvons penser aussi à l’œil de Dieu qui possède la connaissance ultime “qui voit tout et qui sait tout”. 
 


Troisième bloc 3:
Le troisième élément est le plus visible. Au sommet, nous voyons une tête de singe couronnée par des anges. Michael en avait un de compagnie nommé Bubbles,  qui avait beaucoup fait parler.
Ensuite, nous avons un encart blanc géant avec les inscriptions: MICHAEL JACKSON qui forme comme un masque autour de ses yeux. Le regard a une expression fixe, dure et il semble être assez sûr de lui.
En dessous, nous voyons différentes races d’animaux (représentées à l’infini) qui rapellent à l’arche de Noé. Un paon est représenté au-dessus des autres animaux. Le paon est l’animal préféré de Michael Jackson car c’est pour lui un symbole d’amour.
Le chiffre 9 est inscrit sur le front de l'éléphant. En numérologie, le chiffre 9 signifie l’accomplissement, la finalité d’une action. Ici nous pouvons parler d’un album mythique, une consécration voire l’apogée de Michael Jackson.


Quatrième bloc 4:
Le quatrième et dernier élément montre en son cœur, une route sombre qui mène à un monde effrayant, pollué et industrialisé. Nous voyons des machines, des tuyaux, des usines, des fumées toxiques et un globe à l’envers. Cela montre que pour lui le monde ne tourne pas rond et que tout est sans dessus-dessous. Nous pensons à l‘absurdité de l’Homme et à ses créations modernes et destructrices de l'environnement. En regardant de plus près, sur la route sont dessinés, des objets mortels (bombes, fusées, pistolets, têtes de mort…)
Michael a surement voulu dire que la mondialisation et l’industrialisation conduit à la mort de l’être humain.
L’inscription DANGEROUS, titre de l’’album, est suspendue au-dessus de cette route. Cette appellation est peut être une indication pour nous avertir que, entrer dans ce monde est un daner. Cette inscription semble être tenue par des colonnes ornées de masques au style inca.
Nous apercevons deux gros éléments de chaque côté de la route. Le premier est une main qui porte un enfant. La main est celle de Michael car nous voyons les trois sparadraps qu’il portait souvent aux doigts. Il y a des tâches dans sa main qui représentent les cinq continents ou bien cela rappelle aussi sa maladie de la peau : le vitiligo (dépigmentation de la peau).
Nous pouvons aussi interpréter que Michael peut contrôler le monde, qu’il a un pouvoir dans le monde de la musique par son succès planétaire. L’enfant symbolise la pureté et le squelette, la mort. Nous pouvons apercevoir le nom de RYDEN entre les dents du squelette.
Le second élément est un vieil homme du nom de PT Barnum, directeur de spectacles et de cirques américains dans le années 1800. C’est lui qui a mis en scène et popularisé un phénomène nommé Tom Thumb (Tom Pouce), un nain enfant. C’est d’ailleurs cette vedette qui est représentée en costume de Général sur sa tête. 

III- Analyse des éléments écrits et audio

L'omniprésence des éléments graphiques laisse peu de place aux éléments écrits. Toutefois, leur place minime leur donne un sens et une signification forts. Michael sait jouer et manipuler le monde en utilisant des signes afin de semer un mystère absolu.
Le texte:
Nous apercevons quatre éléments de texte dans ce dessin.
Le plus visible est l'inscription MICHAEL JACKSON dans l’espace supérieur de l’image. Cela me fait penser à une inscription d’affiche lumineuse de spectacle ou de cabaret des années 50s, 60s. L’écriture est simple et visible. Les lettres sont dorées et cela donne un effet noble. Nous pouvons penser que Michael revient en cette année 1991, avec un album imposant, comme son nom l’indique en haut de l’affiche. Nous pouvons penser qu’il annonce une tournée spectaculaire.
Ensuite, nous avons en dessous, dans la partie sombre de l’image l'inscription DANGEROUS en lettres marron/bordeaux. Cette couleur rappelle le cuivre des usines du monde industriel et pollué. Ces lettres sont comme une indication ou une mise en garde de la dangerosité de ce lieu. L’écriture est plus simple que la précédente et donne un air plus strict. Nous comprenons que Dangerous est le nom de ce nouvel opus et c’est aussi la dernière chanson des quatorze titres de l’album.
Enfin, deux autres textes en petites lettres et en latin sont inscrits de chaque côté. (Entrée et sortie du manège)
La numérologie:
Michael avait pour chiffre fétiche le 7. Dans cette pochette d’album nous avons plusieurs signes du chiffre 7. Le 7 est la perfection, le sacré. Le 7 est très souvent cité dans la Bible. (Les 7 trompettes de la Mort, les 7 jours de la Création, les 7 pêchés capitaux…)
Tout d’abord, le mot MICHAEL est composé de 7 lettres et JACKSON aussi.
Il y a un 7 sur le chapeau du nain. (en bas de l’image)
Michael portait toujours trois sparadraps à une seule main comme nous le montre le dessin en bas de l’image. Cela laissait 7 doigts de libres. De plus, il y a un 7 inscrit sur le poignet de cette main.
Tous les animaux nous font penser à l’arche de Noé qui devait emmener 7 couples d’animaux différents.

Le chiffre 9 est aussi présent. C’est le symbole de l’idéal, du savoir et de l’utopie.
Il y a un 9 sur le front de l’éléphant.
DANGEROUS possède 9 lettres.

Le nombre 1998
Sur le costume de PT Barnum il y a la date de 1998 qui accompagnait la signature de Michael depuis les années 80. qu’il avait 40 ans en 1998. 


Audio:
La première chanson de cet album commence par Jam (Rassemblement) qui parle des problèmes du monde et de la misère que personne ne veut arranger. Nous pouvons dire que Michael a voulu introduire cet album avec une chanson qui raconte l’image de la pochette. Tous ces êtres rassemblés, le monde entier présent, il veut montrer qu’ensemble on peut arranger les misères du monde.
La dernière chanson Dangerous clôture l’album et dans cette chanson on entend des bruits de machines d’usines comme si l’on se trouvait dans le monde sombre et pollué de la pochette. Michael aurait pu mettre en scène l’illustration de la pochette avec chaque chanson de l’album. Nous avons l'impression de faire un voyage magique dans le monde de Michael Jackson.

Si on allait plus loin…
Yann Moix a écrit un livre sur Michael Jackson dans lequel il donne son interprétation vis-à-vis de l’artiste. (« Cinquante ans dans la peau de Michael Jackson ») Dans le chapitre 8 L’impédophilie, Yann Moix explique que les adultes regardent les pochettes d’album furtivement “mais que les enfants eux, sont capables de disséquer, d’observer pendant des heures, y revenant sans cesse, cherchant toujours de nouveaux détails”. Nous savons que Michael était un grand enfant et cette initiative de dessin enfantin n’est pas anodine.


Pour finir...

J’ai pu faire une analyse non exhaustive de cette œuvre mais j’ai réussi à livrer mes émotions.
Michael a voulu annoncer, en cette année 1991, un retour triomphant avec cet album et cette pochette marquante. Nous pouvons penser que Mark transmet par ce dessin la densité musicale de l’album.
J’ai pu faire plusieurs interprétations et observations, lors de cette analyse, que je n’avais pas eue auparavant. J’ai pu voir la densité des références artistiques classiques.
En effet, Mark et Michael ont tous deux une grande culture artistique et connaissent les grands classiques de la peinture. C’est pour cela que nous voyons beaucoup de références d’œuvres dans cette image.
Nous avons aussi l’impression que la pochette traverse le temps. Nous voyons Adam et Eve (Création du Monde), des os de dinosaures, des statuts de l’époque romaine, Napoléon 1er (1800), PT Barnum (1800), la révolution industrielle (1800), Elizabeth II (1900)... Nous avons aussi toutes sortes d’éléments architecturaux d’époques: l’art déco avec des ornements floraux, des colonnes romaines, des caryatides, des masques Incas, des vitraux, des dorures... La chanson Remember the time illustre bien ce voyage dans le temps.
Ensuite, Michael avait une grande fascination pour la religion et était lui-même témoin de Jéhovah. Cette image est truffée de signes et de connotations religieux (Adam et Eve, les anges du paradis, l’Arche de Noé... Il a toutefois renoncé à cette religion car il fut rejeté de la communauté à cause de son œuvre Thriller et du clip vidéo qui met en scène des morts vivants.
Cette illustration d’album parle de sujets graves (la mort, la pollution du monde, la puissance des dirigeants…) et de sujets plus légers (les manèges, les animaux, les enfants…). Michael était un artiste engagé et il se préoccupait beaucoup de la condition des enfants dans le monde (Heal the world), de la protection de la planète (Earth song) ou encore celle des animaux.
Enfin, Michael savait qu’il était très connu et apprécié du public, c’est pourquoi nous voyons dans cette image, plusieurs représentations ou incarnations de lui-même. 
 Charlotte

Michael Jackson 1991 "Dangerous" label : epic 

17 commentaires:

Alex De La Pop a dit…

Superbe couple album - pochette, et joli papier, très intéressant bravo à vous 2 !
Ma petite chouchoute ici c'est Who Is it ?
La suite, c'est encore de belles choses sur History (Stranger In Moscow ++++, mais aussi Money, You are not Alone... Comme tu l'as bien dit), et sur le très sous-estimé Invincible, qui vaut beaucoup, beaucoup plus que sa réputation (Butterflies ++++, you rock my World, Break of dawn, speechless....)

Keith Michards a dit…

Whaooo ! La vache !!! Je ne regarderai plus jamais ce disque du même œil !

DevantF a dit…

Wouaaahhhh Hop, copie du texte dans mon dossier DAngerous
Ha ce Michael, quel musicien! Au début je pensais, oui, bof, sans un Quincy Jones ce serait quoi Michael Jackson? Rien! Rien? J'ai mis du temps à voir où était le maître et où était le génie.
J'ai encore du chemin sur son répertoire. Off The Wall & Thriller sont de "mon temps"
Celui que tu as choisi, je le découvre un peu maintenant, à travers ton décortiquage.
Ça tombe bien, je suis dans ce genre d'humeur.
Se faire du bien
Merci m'sieur

DevantF a dit…

PS1: j'ai déjà l'album, mais regarde ton drop, arrivé chez moi il n'y avait pas le titre DANGEROUS en 14
PS2: une époque que j'écoute toujours avec émotion, ses débuts et sa voix de gamin, si tu n'as jamais essayé un "People Make The World Go Round" Juste beau (dans une compilation pris en médiathèque "Hello World: The Motown Solo Collection")

charlu a dit…

Chris, presque pareil pour moi "Dangerous" est le dernier super album.. car j'adore"History", mais il sonne trop comme une compile bricole etc, Ya plein de chansons que j'aime beaucoup dans le CD1.

Alors par contre, "Invicible".. ça passe pas du tout :D transition pour Alex. "Money" c'est vraiment ma no1. Il faut dire j'ai beaucoup écouté les début aussi, "Ben" par exemple. "Balck or White"..ça me gonflait avant, maintenant bim.. dans l'élan du disque..

charlu a dit…

Kif, j'ai tout découvert aussi, et il y a peu de temps. Moi j'aime bien les grands disques avec des pochettes lourdes de sens.

charlu a dit…

Ah tu vlà toi p'tit père Tonio... tu lance dans l'air du Dion et tu te pointes comme ça :D Putain j'vais prendre en plus.. y'a que toi pour faire des trucs pareil.... me demande pas de retour par contre, tu sais que moi je dis jamais du mal.
Et tu dis "genre d'humeur" comme pour me dire en louzdé ouaih toi tu mets bien tu Michael et tu te caches derrière ta fille en plus !!!!

Moi aussi je m'étais stoppé à "Off the wall" et "Thriller".. comme quoi les médias ont bien bousillé sa carrière.

charlu a dit…

Tiens le morceau que tu dis.. justement dans l'album "Ben".
Si vous cherchez un truc comme par exemple le coffret collector jaune "Hello world : the motown collection".. n'hésitez pas. Je verrais si je peux l’empreinter :D

DevantF a dit…

Je l'avais pris et copié de la Médiathèque si ça te dit je le droppe

charlu a dit…

Elle l'a.. "empreinter".. je voulais dire si j'arrive à lui confisquer qq minutes ;D

DevantF a dit…

Quitte a radoter, le titre 14.DANGEROUS n'est pas dans ta dropbox. Je dis ça pour les camarades qui comptent sur ton drop. Ou bien c'est que chez moi?

Everett W. Gilles a dit…

''une analyse exhaustive semble inutile et chronophage'', même moi j'aurais pas osé la glisser celle-là : ma-gni-fi-que !!
Bravo Charlotte. Tu connais les Residents ?

Everett W. Gilles a dit…

Sans dec', bravo !

ChachOu a dit…

Hello ! Merci pour tous les commentaires positifs :D Quand on est motivé par une passion, il est très facile d'écrire ce que l'on ressent sur une oeuvre aussi magique !
Il y a tellement de mystère chez ce grand Michael ! Chaque chanson est une histoire, chaque album est un nouveau roman. Si tout le monde connaissait vraiment cet homme si incroyable, gentil et tellement respectueux de tout et de chacun, le monde aurait sûrement mieux connu cet album. Faut pas oublier que c’était aussi une des plus grande tournée mondiale :D

Ah Invincible a aussi ses pépites !! Certes il possède un son un peu plus "moderne" mais cela reste du Michael. Tu vois Papa ! :p

"Hello World: The Motown Collection" est une pièce importante de ma grande collection ! Pas touche papa !

Alors non je ne connais pas les Résidents mais je peux aller jeter un coup d'oeil.. ou une oreille.

TonTonMusik a dit…

Incroyable est le mot qui me vient à la bouche, sacré travail de relecture, pour une couverte que j'ai croisé de l’œil, sans jamais vraiment la regarder. Bravo donc au spéléo !

Jerry OX a dit…

Merci pour cette chronique brillante et passionné autour de cet album phare de Michael Jackson. Même si ma préférence va à "Thriller" , il faut avouer que "Dangerous" est une pépite et puis, oui, il y a cette sublime et énigmatique pochette.

Alex De La Pop a dit…

Bravo a toi !
Les Residents c'est barré mais vraiment bon, comme des Devo en plus fou (je te conseille l'album "Duck Stab").
Je défendrais Invincible coûte que coûte ;)
Bravo encore pour ce papier :)

Thomas Köner 1993

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