Les albums de Bertrand Burgalat ont
tous des vibrations estivales. Si le temps qu'il fait raconte des
albums, quelques disques dressent illico la météo, « Les
Choses qu'on ne peut dire à Personne » se partage entre
juillettiste et aoûtiens.
Ultra anticyclonique, ultra classe,
ultra dévotion pour cet univers "Sssound of Mmmusic" que j'ai pris
passionnément pour entrer dans un nouveau siècle, huitième pièce
de son label Tricatel, c'était en 2000.
D'ailleurs, Tricatel, ça sonne pas
résidence de vacances, villégiature estivale, refuge de crique où
le sable est ton oxygène ? Tout Burgalat en soleil ultra mure
résonne sous le zénith hyper comblé de lumière. Ce son là, sa
voix, la basse, synthés, un univers à lui, c'est un album qui
raconte la vie d'aujourd'hui sur des notes intemporelles, passéistes
et futuristes. C'est un climat, une ambiance, c'est absolument
solaire..plus que jamais.
Burgalat n'a pas le retour qu'il
mérite, il a pourtant offert en 2001 entre autre, un des meilleurs
disques de rock de par ici avec les A.S Dragon.Cet album, faut le dire à tout le monde.
Je termine ce billet sur des mots à
lui : « Il y a beaucoup de merdes qui marchent dans
tout ce qui sort et ça a toujours été le cas. Et ce n'est pas
parce que ce que l'on fait ne marche pas que ce n'est pas de la
merde. Et s'il suffisait de faire de la merde pour que ça marche, il
y aurait beaucoup de milliardaires du disque... »
(R'n'F 2017) .
Bertrand Burgalat 2017 « Les
Choses qu'on ne peut dire à Personne »
label : tricatel
6 commentaires:
Je me suis jeté dessus après lecture de ton papier. Voir si je devais changer d'avis. J'aime la musique et les arrangements de Burgalat mais je continue à penser que j'y prendrai davantage de plaisir si il faisait des musiques de films ou bien des oeuvres s'éloignant du format chanson.
Intemporel? Oui mais avec ce grain passéiste qui lui va bien. En fait je l'imagine bien collaborer avec des Alain Chamfort pour le format chanson ou/et Katerine pour un peu d'humour.
... Et bien sur, il fut un temps j'aurai bien imaginer Polnareff... mais ça c'était avant
ah ah Dev.. tu as raison.. et j'ai bien fait attention de mentionner passéiste et futuriste.. du coup j'me suis pas mouillé mais c'est ce que je ressens depuis 2000. Et tu as encore raison sur le côté cinématographique de ces pièces musicales chantées ou pas.
J'ai pas l'impression que le gars soit sollicité plus que ça pour qq BO ou autre trucs à mettre en musique. Du coup, on se le garde pour nous, pour nos films du quotidien d'un été qui s'étale sur le carotène.
Ah ouaih Poldo.. pas con ;D D'ailleurs sur le blog tricatel, il développe un peu le cas Polnareff.. le gâchis etc etc...mais c'était avant
Yo Chris, moi je l'ai loué en bibli et j'ai la version gravée... ça veut plus rien dire maintenant, mais le mien est gravé ;D.. comme Burgalat Meets AS Dragon d'ailleurs.
@Devant : tout à fait d'accord avec toi, j'aime bien la musique mais alors sa voix j'accroche pas du tout ça me sort du disque... Dommage. J'ajouterai bien Christophe et Tellier à ta liste même s'ils se débrouillent très bien tout seuls.
@Charlu : j'avais emprunté AS Dragons à la médiathèque j'avais trouvé ça gênant à l'époque, genre limite inécoutable... Un peu rock pour ado avec des voix insupportables... Je comprenais pas trop les louanges. Avec la distance, à réécouter à l'occasion.
Je comprends le truc de la voix, je pense même que c'est la raison principal du succès qui n'est pas au rendez-vous. Aussi, j'entends ça comme un décalage perdu entre le vieillot et le futuriste. Aussi AS Dragon c'est gros niveau je trouve ( Peter Von Poelh présent à l'époque).
J'aime beaucoup Von Poelh solo en plus, si ça peut ajouter une couche de complexité à ma contradiction ;)
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