S'il n'y avait pas toutes cette brume matinale et cette
rosée généreuse, on pourrait ne pas croire à ses semaines de pluies.
Peu importe, il est 13h, tout semble sec, le soleil
tape dur et nous cuit le jus. Comme un astre de plomb qui tombe d'un seul coup,
la musique s'empare du bouton de volume et pulse dans le rouge. Je suis tombé
sur une nouveauté vraiment bombasse. L'intemporalité du son, du jeu, l'envie de
jouer en groupe comme il faut, bien fort, bien comme on aime, « IV »
fait mouche.
Des petits jeunots, Gregg, Neal, David, Michael, et
Carlos qui donne son nom au groupe Santana. Quatrième album donc, aussi bon que
les trois premiers. Il est fort à parier que ces petits là ne vont pas se
contenter de 4 opus, et que plus tard Santana fera inévitablement parti du
paysage historique musical. Quatre disques, c'est peu, et pourtant un monde
artistique cohérent bout derrière cette gratte en feu.
Le soleil est revenu, la chaleur aussi, viva Santana.
Santana 2016 « IV » label : santana IV
records
6 commentaires:
C'est vrai qu'ils ont du talent ces petits jeunes. Ça fait du bien de voir apparaître un groupe aussi novateur en 2016.
mais oui, à peine croyable, y'a tellement de revival qu'on s'y perd.. là, les jeunots m'ont bluffés. Tellement de maturité à cet âge que plein de vieux peuvent s'aligner... Encore un nouveau groupe à garder précieusement.
Ils auraient fait un malheur à un festival genre Woodstock.
... Surtout qu'aujourd'hui, fini les écoutes répétitives et la bienveillance. Tu as intérêt à plaire de suite et souvent le long de ta musique. Sauf, bien entendu si on est en terrain connu, mais ça c'est pour le vétérans.
mais oui Tman..imagines un peu ces gamins en 69 pas loin des toboggan de boue !! arrff, comme quoi c'est vraiment une question d'époque.
J'ai confiance Dev, vu la force de ce 4ème album, les p'tits gars vont arracher grave les années à venir.
Tiens tiens vous avez les mêmes réflexions que moi sur la chronique du magnifique album de rock de Kaviar Special, groupe de (vrais) jeunots (français) ! Ca mériterait un vrai bon gros débat ça, la place de la nouveauté dans la musique, quelle importance on lui accorde. Et aussi l'impact de la surabondance sur la bienveillance et le nombre d'écoutes octroyées à chaque disque....
Pour revenir à Santana, pour ma part j'ai bien aimé l'album, effectivement c'est comme de rentrer dans une vieille paire de pantoufles quand on connait ses premiers, mais il est un poil trop boursouflé et moins indispensable quand même. C'est plus le même feu, mais il brûle encore, dirais-je
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