mercredi 16 mars 2011

Josh.T Pearson


Josh.T Pearson est aussi habité que Eugene David Edwards, complètement illuminé par dieu. Et si le leader de 16 Horsepower, à la forme plus violente, est très prolixe pour sa carrière solo (Wovenhand), Josh.T Pearson lui sort du silence avec un premier album solo « Last of the country gentlemen », huit ans après la dissolution de son groupe Lift to Experience.

Les quatre premières années, il les passe a errer, abîmé par l'énergie vaine du dernier album «The Texas Jerusalem crossroads » en 2001. Il joue sur scène avec quelques amis, comme Dirty three, qui lui offre le public, histoire de garder la main. Il écrit, comme une épreuve, un album en 7 jours...comme on créait le monde. Le disque n'est jamais sorti.
Les quatre autres années, il tire un trait sur tout, il vit reclus dans un village texan de 3000 habitants, en ermite.

Il aura fallu quatre ans de méditation, de remise en question, faire table rase de tout, pour faire naître un disque épure, éclatant et céleste. Seul derrière ses cordes, sans aucun accord, Josh.T Pearson vit ses mots sous un doux débit d'arpèges. Juste, le violon plaintif de Warren Ellis (membre de Dirty Three) vient accompagner harmonieusement cette intimité folk.
Avec Gareth Liddiar, c'est la deuxième fois qu'un songwriter vient nous offrir, seul à la guitare, une matinée divine, totalement éclairée sur des longs morceaux élégiaques.
Je pense à Molasses à une époque chez fancy records (alien8recordings) qui proposait la même magie, ou encore le recueillement de John Fahey, Bert Jansch...

Une indécente pose rocking chair majestueuse et introspective.

Josh.T Pearson 2011 « Last of the country gentlemen » label : mute
http://www.joshtpearson.co.uk/
http://www.mute.com/

échelle de richter : 7,9
support : cd
après 2 écoutes
Vidéos ici

Aucun commentaire:

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...