Je prends le nouvel album de Nacho Umbert sans rien connaître de ses antécédents. Son cv artistique récupéré sur le net affiche une absence musicale de 15 ans et un ancien groupe révolu, les Paperhouse qu'il va falloir que je recherche de toute urgence. Son amour irréversible pour Barcelone, sa ville, sa langue, sa culture, il l'a chante sur des cordes en nylon comme pour teinter sa pop de bossa, en Catalan ou Castillan que je ne sais pas différencier de l'Espagnol.
Par contre, je sais qu'Acuarela est le seul label à pouvoir abriter autant de lumières pastels. Le dernier rayon Fran Gayo avait réconforté mon vague à l'âme comme une douce matinée de printemps. Nacho Umbert & la Compania, qu'on a du mal à voir apparaître dans les bacs par ici, est la nouvelle perle ibérique exactement nacrée comme l'autre Nacho, le madrilène Vegas qui nous susurre la "rota" avec le même timbre. Le cerveau de Refree est aussi dans les parages, et la douce mélancolie diffuse une lueur proche de son voisin pilier et prolifique Sr Chinarro.
« Ay... », un autre "cowboy triste", une autre "pièce vitrine" pour un label précieux et unique, une signature aquarelle imparable, un romantisme rare qui culmine sur "red eyes".
Nacho Umbert & la Compania 2010 "Ay..." label : acuarela
www.myspace.com/nachoumbert
http://www.acuareladiscos.com/
quand on aime : nacho vegas; sr chinarro
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