Avouer l'inavouable est un exercice qui ne comporte aucun risque lorsque l'on a passé la quarantaine. Hum... j'y vais..... vous l'aurez voulu.
En 2007 Ultra Orange & Emmanuelle est resté plaqué à mon chevet pendant plusieurs semaines...jusqu'ici tout va bien. Oui mais voilà, Emmanuelle toutes seule réitère, avec un pistolet dans le corsage, en botte, à poil sous sa chemise en jean. Du bleu zébré de rouge vif, les chansons défilent dans mon casque au fur et à mesure que j'arpente les rues de panam avec un certains bonheur dans le sourire...pourvu que mon casque ne divulgue rien. Les accords de Keren Ann défilent et on le sent...décidément j'aime beaucoup ce disque. La légèreté en cavale, impossible de retenir quoique ce soit..ah merde, je crois que je suis repéré..un autre sourire devant moi.
« Jamais d'autre que moi »...mais pourquoi je craque la dessus..ah si..on dirait 1975... le disque s'appelait je crois « la déclaration » .. en fait j'en suis sûr, ça sonne comme France Gall cette chanson, celle qui l'arracha aux turpitudes gainsbouriennes pour tomber dans les bras de Michel Berger. Bon ça y est j'ai lâché le morceau... pas de réaction ??? dommage, j'assume il faut en profiter. Bon d'accord, « alone a Barcelone » frisse le ridicule, le bassiste et le batteur a été recruté dans un bal lampion pour acné ou ménopause...mais pour sillonner les rues du quartier Monge la besace pleine de disques loués, tout seul dans son casque, c'est le panard. Quoi ???? Elton John en duo « donner pour donner » !!!! ??? …... euh... pardon, c'est l'iguane avec Manu..dingue ce truc, on dirait que j'ai 12 ans.
En 2007 Ultra Orange & Emmanuelle est resté plaqué à mon chevet pendant plusieurs semaines...jusqu'ici tout va bien. Oui mais voilà, Emmanuelle toutes seule réitère, avec un pistolet dans le corsage, en botte, à poil sous sa chemise en jean. Du bleu zébré de rouge vif, les chansons défilent dans mon casque au fur et à mesure que j'arpente les rues de panam avec un certains bonheur dans le sourire...pourvu que mon casque ne divulgue rien. Les accords de Keren Ann défilent et on le sent...décidément j'aime beaucoup ce disque. La légèreté en cavale, impossible de retenir quoique ce soit..ah merde, je crois que je suis repéré..un autre sourire devant moi.
« Jamais d'autre que moi »...mais pourquoi je craque la dessus..ah si..on dirait 1975... le disque s'appelait je crois « la déclaration » .. en fait j'en suis sûr, ça sonne comme France Gall cette chanson, celle qui l'arracha aux turpitudes gainsbouriennes pour tomber dans les bras de Michel Berger. Bon ça y est j'ai lâché le morceau... pas de réaction ??? dommage, j'assume il faut en profiter. Bon d'accord, « alone a Barcelone » frisse le ridicule, le bassiste et le batteur a été recruté dans un bal lampion pour acné ou ménopause...mais pour sillonner les rues du quartier Monge la besace pleine de disques loués, tout seul dans son casque, c'est le panard. Quoi ???? Elton John en duo « donner pour donner » !!!! ??? …... euh... pardon, c'est l'iguane avec Manu..dingue ce truc, on dirait que j'ai 12 ans.
Sérieusement « Dingue » sonne comme des chanson à la AS Dragon, Keren Ann au service de la pulpeuse, Doriand dans le sillon... « femme fatal » je suis prêt à tout.
« les p'tits noms/Les mots cochons/J'aime bien... ».... bon, Emmanuelle, vraiment j'aime bien, coquin, puérile, primesautier, érotico-voyou-romantique. « Genre » !!!! , « Lune de fiel » et « l'amour en personne » !!!! Polansky à la voix de Jacno.... bon, c'est sûr je rêve ..
Qu'à cela ne tienne, en sus de la découverte de mon disque le plus « cul-cul-nostalgique » de l'année, je me plonge dans le numéro 1 de Serge, le nouveau magasine « où les chansons se rencontrent ». Chorus disparu, Serge reprend le flambeau d'une actualité culturelle musicale française magnifiquement mise en page. Très fort, à la une du premier tome, Camélia Jordana..mon outsider préférée qui lâche en dehors de son tube presque cul-cul aussi, des comptines à la Françoiz Breut en visite chez Barbara, métissé de son timbre mutin. Certes, il faut passer Zazie, Raphaël et Joe Dassin pour aboutir à quelques instants rares avec Arnaud Fleurent Didier; Bertrand Belin; Alex Beaupin, Florent Marchet, Renaud Letang, et les séquelles indélébiles des tournées intègres de Dominique A (mais nan je l'ai pas cité). Puis Beth Ditto entrecroise Piaf pour une chronique atypique, et finalement, Xavier de Justice avoue et assume, comme moi plus haut, sa grande affinité inavouée pour quelques chanteurs français comme Balavoine, Berger, France Gall, Sanson et Polnareff. Enfin un article franc et pertinent.
A l'instant où je rédige ces quelques phrases brouillonnes, j'écoute en boucle « je reviendrai » et « tu es à moi » de Pierre Lapointe sans savoir réellement pourquoi je suis figé devant de telles chansons. En lisant Serge, en flânant sur « Dingue », en flottant sur Lapointe, je crois en la magie de certaine chansons, sans explication, sans chercher plus loin la cause. Quelques unes percutent, bien à nous...Leitmotiv attaquant l'affect, Toc émotionnel, épiderme gallinacé, boyaux en vrac, j'assume tout. Je remets Emmanuelle avant de retourner chercher « Face amour, face amer », « La déclaration », « le prince en otage».
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