« Elle boit mes larmes à la nuit agonisante... ». On est en pleine semaine, c'est une chance. Bientôt le week-end, planquez vos bouteilles, Adrian est là, et en pleine bourre. Avec qui je préfère partager un godet pour me déboîter la gueule ? Dury fils ou Crowley à 8,6 sur l'échelle de la joie ?
J'écoute « Measure of Joy » et je sombre, ou plutôt je m'accorde un reset pour repartir un peu plus et garder le cap, m'accrocher à la risette. Ma catharsis, me carcasser l'échine en s'ossant le bulbe et traverser la meute hagard. Cet Adrian est ma Ventoline quand il faut traverser Denfert en ruine, le musée de la libération juste en dessous et les cranes entassés juste en face dans le Champs du repos. Envergure dans la cave. Faut creuser encore pour cacher les bouteilles, puis élargir, envergurer. On va finir par trouver un coquillage à force de forer le bleu outremer et fourrer la vase ainsi au plus profond de nos sous-sols de sanitaires à vider.
« Measure of Joy » n'est pas un leurre, Crowley n'est pas Callahan, ni Arab Strap et pourtant, la lie sonne l'appel du lit. Ces gars là chantent bien nos haleines avinées et l’hallali quand il faut entortiller la viande dans le torchon. Si on était vendredi, je ne serais pas le même, « ivre de promesses ». Une chance. On est jeudi, ça ne tient qu'à un fil.
Adrian Crowley, à boire sans mode et rations.
Adrian Crowley 2025 « Measure of joy »

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