Nick à pleurer, et tout commence dans un chant de douleur.
Le premier pas dans ce jour nouveau à peine allumé est tout chargé de pas grand chose. Il fallait bien cette grâce sidérante au bord du désespoir pour en mettre un de plus. Comment c'est possible de telles sublimes aurores, de douces ténèbres à peine essuyées soutenant les lourdes premières gorgées d'air. Moi qui voulais jouer les traînes-savates, c'est gagné, je vais rester ainsi à danser sans toucher le sol, éviter les tuiles essentielles.
Chaque chanson est une nouvelle louchée de larmes, « Waiting for the Piano to Fall » me tient par les baloches. Aucune trêve, jusqu'au bout ce disque me fige et « Gift » sonne encore dans mon crane.
Hymne des matins miraculeux, le fantastique dehors des paysages qui se dévoilent, je vous assure qu'il est possible de ne faire qu'écouter et contempler. Emballement des émotions, trémolo dans la voix, mélodies lacrymales, je vois des douleurs, des blessures et milles rayons de soleil. Le pou effiloché, prisonnier des routines je dévore la fragilité.
Les nacres ont disparus, quelques ombres font de timides apparitions, seul un merle semble jouer avec. J'entends un nuage de passereaux sans les voir, à quelques pâté de fossés d'ici la nuée cherche un lopin de champs pour affronter le vent toujours pas levé. Deux nuages rosis sortent de la brume, va pas faire un temps radieux aujourd'hui. Peut-être que le ciel aussi écoute cette musique qui enchante mon matin.
Nick Wheeldon 2024 « Waiting for the Piano to Fall » sur Modular ecords
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