Méconnaissable lui aussi. Né
presque la même année qu'Impala.
La bonne surprise cette fois-ci.
De l'Australie au Canada, Andy Shauf
est venu ravir ma fin d'après midi. Une journée mal commencée, pléonasme. Giboulées, entre éclaircies
radieuses et déluges à s'abriter, l'heure cobalt tiède a déboulé
avec sa lumière « Neon Skyline » pour une heure d'accalmie. Une pause. Tout
est clair, de l'acoustique pop flirtant avec des mélodies
hospitalières. Les cervicales bougent encore, vers le tangage ce
coup-ci, la houle cuivrée toute attaquée d'un gimmick imparable sur
une voix sincère et langoureuse.
Je me suis laisser happer par ce disque
romantique, intime, une saison à lui seul, une impression musicale à
trépigner le bleu puissant d'un horizon à suivre.
Les nuages épais menacent, mais on
s'en branle. C'est peut-être une nuit lumineuse qui déboule, rouge-néon ou
bleu-horizon, gorge cramoisie et rêves outremers.. une transition tout accompagnée de la lune qui se
fiche bien elle, de la nuit et du jour.
Et puis à nouveau une très belle pochette.
Andy Shauf 2020 « The Neon
Skyline » label : ANTI-
4 commentaires:
Un poil trop narratif et pas assez pop pour moi qui ait absolument adoré The Party, mais je comprends qu'il plaise, il a ses moments :)
Je dis pas ça pour toi Charlu hein, mais la presse et pas mal de blogs sont passés à côté de Andy Shauf ou Tame Impala au début et ont apprécié leurs albums après coup, après leur sortie, et ont ptet tendance à surestimer leurs derniers albums respectifs (dont ils ont pu suivre la sortie) en contrecoup
C'est comme ça que je m'explique les réactions sur ce Neon Skyline a côté duquel je suis un peu passé pour le moment, alors que pas mal de gens l'ont intronisé "classic album" immédiatement. Ça viendra ptet a la réécoute, ptet en lisant les paroles en même temps, mais y'avait pas besoin de livret pour trouver que the party était génial... A suivre !
Alex, je suis un piètre affamé de nouveautés depuis qq semestres.. je découvre tout d'un bloc. J'adore allez chez toi, me rafraichir le ciboulot.
j'ai pris Andy et Tame d'un seul coup. Andy m'a chauffé direct, j'ai essayé de m'expliquer. Tame m'a pris la tète de ouf. Incompréhensible. Et j'ai vu ses postures un peu partout.
J'avais eu des réactions très neutres pour leurs précédents à eux deux.. là, le truc c'est que je me suis posé sur un son qui me cause, celui de Andy. C'est pas impossible que le Andy se range pareil auprès de l'éphémère Tame. Aussi, mes écoutes sont très météorologiques.
Tu sais quoi ?? les paroles.. c'est niet pour moi.. je suis juste dans le feeling son, zic, ambiance, production.. je ne sais pas de quoi il parle le Andy, le Adam Green, le Tame... je ressent juste un truc qui a bien avec mon ciboulot.
Labiz
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