C'est pas compliqué, dans l'antre de ma sourdine, il y a les indéboulonnables. En dehors des choses écoutées en plein air sur des platanes, devant tout le monde, il y a quelques musiques qui battent comme au creux d'une artère, aorte ou jugulaire. Il n'est pas impossible même que les capillaires morflent un peu aussi.
Du récurent, du lent débit visqueux
qui suce la tempe, il y a du Lo-fi quoiqu'il arrive, du slow core
c'est mieux, je pense à des artistes comme Dan Matz des Windsor For
the Derby, Callahan et Smog, Alan Sparhawk avec Mimi Parker, Arab
Strap, Mark Linkous … et puis il y a Jason Molina, qu'il soit
Magnolia Electric Co, ou Songs:Ohia.
« Being in love ».. Je ne
me souviens pas exactement le jour où Jason est venu à mes
oreilles, pas même si c'était avec cet album ou un autre. Peut-être
cette musique là est dans les mitochondries de mes cellules ou le
mésentère de mon buffet.Odeur de saleté à trop fondre et quand bien même les salissures, aigreur de sainteté..aux âmes etc.
Hymne, messe, incantation .. croquer de
l'humus ou bouffer les stratocumulus à pleines dents.. je ne sais plus.
Songs:Ohia 2000/2018 « The
Lioness » / « Love & Work : The Lioness
Session »
2 commentaires:
Mon Jason Molina préféré que ce The Lioness.
Tout le monde préfère le Magnolia Electric Co mais non, The Lioness a quelque chose de plus à mon sens. C'est sombre mais il y a quelque chose qui donne espoir malgré tout. Et puis c'est parfaitement boutiqué quand même.
Je préféré aussi Ohia à Magnolia.Longtemps le "Ghost Troppic" a tenu le flambeau, mais le retour de ce Lioness m'a bien attaqué.
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