samedi 19 août 2017

Steven Wilson 2017



Apothéose progressive comme une blue note ancestrale déposée sur le rouge psyché du rock incandescent en mutation. Du blues au jazz, un demi ton et tout change, du rock au psyché vers le prog et les grands huits du coq à l'âne....

Nous ne sommes pas loin ici de la perfection.

Steven Wilson devient au fil du temps le maestro, la référence du genre, mais lequel, tout s'équilibre à travers tous les styles. Certes sa patine est palpable, mais rien ne patine chez lui et l'envergure est de mise.
Il a pour mission depuis plusieurs années de prendre en main le son renouvelé des plus grands disques progressifs de l'histoire, lui qui rechigne un poil à l'idée qu'on lui accole cette étiquette artistique évolutive.
Tout est puissant dans cet album, même le mélange des styles qui font de « To the Bone » une nouvelle étape empirique pour Wilson, celle qui devrait l'amener vers les stades.

« To the Bone » est une nouveauté fulgurante qui va faire trembler la planète à la rentrée.

Steven Wilson, le Maître.

Steven Wilson 2017 « To the Bone » label :




 
 

3 commentaires:

DevantF a dit…

Emballé et pesé tout mouillé le Charlu. Moi, même sensation que pour le dernier Arcade Fire, un savoir faire, et pourquoi pas le consacrer à du moins prise de tête, y a pas de raison, quand on voit le succès de Coldplay et/ou de Daft Punk
Steve Wilson est vraiment partout, à force il va bien méchamment percer.
Il tourne le dos à ce pourquoi je m'en étais approché, héritage Crimson et Floy assumé (Porcupine + Calembour lourd). Mais pas sur tout les solo et en tout cas pas sur celui ci.
C'est Pop vitaminé, pour nous les "v**eux" un peu New Wave, un peu ce que Genesis tentait de devenir, un peu des perfectionnistes à la "tears for fears".
Bon, quand même
Chouette

charlu a dit…

Tu l'as dit Tonio.. et tu cites Coldplay.. j'ai lu qq interview de SW, il est assez en mode frustration de ne pas avoir justement la reconnaissance d'un Coldplay, U2 ou Radiohead. Il est boulimique de travail, tous ces projets, ces interventions sonores à droite à gauche, la 50 ène d'albums de très haut niveau.. et je repense à la phrase de Burgalat que tu as rappelé chez Pascal. Bref, pas évident cet équilibre succès/qualité. Lui pense que c'est l'étiquette prog qui l’empêche de s'envoler. Peut être, même si l'album n'a plus la fibre prog à 100%, j'en sens beaucoup qd même. Et moi l'étiquette prog ne me gène pas du tout.

C'est en tout cas une claque monstrueuse ce disque.

charlu a dit…

Eh eh..merci à toi .. c'est un grosse claque. J'avais besoin d'un truc comme ça. Même si y'a des limites et des trucs "bateau"..moi j'en avais besoin. J'entends du Toto, du Floyd, du Gabriel, du Oldfield, du Porcupine.. du Wilson...
Le seul truc bizarre c'est sa volonté de mainstream.. ses envies de Coldplay.. de stade.. Ceci dit, ce disque mérite un peula planète et j'ai du mal à imaginer qu'il va faire l'Olympia le 12 mars...

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